Samedi 25 octobre :
Après des formalités folclo, une police qui nous conseille de prendre un gardien
alors que nous sommes devant leurs bureaux ouverts 24 H sur 24 avec des hommes
en uniforme partout, nous partons avec les Shigas pour visiter
« Borobudur »
dans le centre de Java.
2 H 30 de taxi et nous arrivons devant le plus grand
monument bouddhiste du monde. Un magnifique ensemble de constructions
pyramidales en terrasse sur un énorme socle de pierre de lave. Des fresques
gravées décorent le
pourtour de chacune des cinq niveaux. Un ensemble imposant inspirant à la
méditation.
Tout autour, les immanquables marchands du temple, une horde innombrable nous
assaille. Nous nous esquivons et partons manger dans un des nombreux petits
restaurants parmi les boutiques en tous genres.
Un petit tour d'autocar vibrant et brinquebalant pendant une bonne heure et nous
voilà largués sur un trottoir au bord d'une nationale et débrouillez vous pour
rejoindre Yogyakarta. Nous demandons autour de nous comment on peut rejoindre la
ville. On nous conseille de prendre un taxi. Nous attendons sur le bord de la
route, nous attendons tandis que le soir tombe et que la circulation se fait de
plus en plus dense. Nous ne voyons aucun taxi libre. Nous parlementons et nous
voilà partis en «rickshaw » ou pousse-pousse à vélo. Une heure après, nos «
chauffeurs » nous déposent dans le quartier des hôtels et nous n'avons plus qu'à
trouver notre gîte du soir. Chose vite conclue, dans de petites allées derrière
les rues principales, bien au calme, une merveille.
Dès le soir, après un bon petit repas, nous repartons dans la ville, c'est le
carnaval national pour une élection du sultan de la province.
Le lendemain matin, un bon petit déj sur terrasse sur le toit de notre hôtel et
nous voilà repartis pour la visite du marché et du palais du sultan de la
ville. Nous ne verrons pas les danses, elles sont suspendues pour cause
d'élection du Sultan. Nous rentrons en calèche à l'hôtel, mangeons au même
restaurant que la veille et repartons avec un taxi pour le temple hindou de «
Prambanan ». Dans ce site somptueux, chacun des trois sanctuaires principaux est
dédié à une des trois divinités de la trinité hindouiste : Brahma, Vishnou,
Schiva. Les autres ?????
La journée bien remplie, nous rentrons au bateau à « Semarang », le voyage se
fait de bout en bout sous une pluie diluvienne et dans un trafic intense,
heureusement que nous ne conduisons pas.
Au petit matin, un agent mandaté par le « Harbour Master » vient nous réclamer
le prix du port alors que tous les papiers ont été faits voilà quatre
jours, encore une péripétie un peu délirante. Ha ! Mais bien sûr, ce n'est pas
la même autorité. Palabres, palabres.
Vite l'avitaillement et ce soir nous dégageons de ce lieu glauque et insalubre.
Tout le quartier est inondé par la marée qui passe par-dessus les quais pourtant
surélevés de vingt centimètres récemment. Cela donne une impression de
désolation inouïe.
Ce soir nous partons mouiller derrière l'interminable digue de l'avant port, à
un mille nautique de là pour être plus tranquille et éviter les moustiques.
C'est la dernière soirée que nous passons avec Stéphanie et Pascal, demain, ils
partent directement pour Singapour et nous vers Jakarta.
Mardi 28 octobre :
Dès les premières lueurs du matin nous levons l'ancre, passons près de «Shiga
III », hélons, mais personne ne répond. Steph et Pascal dorment comme des loirs.
Nous mettons le cap au 300°. Sur une mer d'huile, Soléja trace son sillage
régulier en évitant les innombrables barques de pêcheurs. Bientôt le jour se
lève et le soleil transparaît au travers du ciel gris qui s'éclaircit
rapidement.
Dès 7 H 30, le Sud Est arrive à 10, puis 14 nds, Soléja file à 6, 7 nds.
Pourvu que ça tienne ! Et bien non, une heure plus tard, Yan doit se remettre à
l'œuvre à 1400 tours.
9 H les « Shiga III » appellent à la VHF, ils sont en route, ils ont été très
étonnés de ne plus voir Soléja à leur côté en se réveillant. Tout va bien, on se
rappelle vers midi, OK !
18 H 30, nous passons la bouée du cap Nord Est au point 6° 25' - 109° 12', nous
abattons de 4° au 296°.
23 H, alors que nous ne portons que la G V, un grain violent s'abat sur Soléja
sans crier gare, le vent passe de O à 30 nds en un instant. La pluie martèle le
pont et la capote du bimini avec violence. Nous ne nous entendons plus parler.
Ce grain va durer une heure et demie en faiblissant lentement, le vent va
prendre toutes les directions de manière plutôt anarchique.
Mercredi 29 octobre :
Vers 3 H nous arrivons dans la zone des plateformes pétrolières. Elles sont très
nombreuses, mais il n'y a aucun problème, elles sont très éclairées et nous les
apercevons à une dizaine de milles. J'ai tracé ma route en contournant toute
cette zone. A nouveau nous recevons un second grain, un peu moins violent que le
précédent.
A 6 H, avec l'arrivée du jour, à nouveau un troisième grain, la nuit aura été
bien arrosée !
Vers 10 H, les plateformes s'espacent un peu et je mets le cap au 273° sur la
côte. Nous croisons un grand nombre de barges tirées par des remorqueurs et des
pétroliers qui viennent prendre leur chargement d'or noir.
Il est 16 H 30 lorsque nous laissons choir notre pioche dans la vase de la baie
de « Cimara ». A un demi mille de la côte, nous avons à peine 2 m d'eau sous la
coque de Soléja. Au loin, nous apercevons un petit village et quelques barques,
mais personne ne s'approche de nous. L'eau boueuse n'invite vraiment pas à la
baignade.
Sedari : 5° 57' 05 S - 107° 16' 85 E. 195 milles parcourus, vitesse maxi 7,4 nds,
vent maxi 33 nds sous rafales.
Jeudi 30 octobre :
Notre nuit a été perturbée par l'attaque de moustiques et autres insectes en
rangs serrés, bien que loin de la côte.
Petite nav de vingt milles pour entrer dans la baie de Jakarta. Nous naviguons
dans des fonds de moins de 10 m parmi les barques de pêche et les constructions
de bambou pour la pêche de nuit.
« Sungaï » : 5° 58' 61 S - 107° 00' 15 E. 20 milles au moteur.
Vendredi 31 octobre :
Départ à 8 H pour « Jakarta », calme plat, mer d'huile, Yan tourne à 1600 T et
nous emmène à 5,5 nds.
A partir de 10 H nous entrons dans une zone d'attente pour tous les bateaux de
commerce qui veulent entrer dans le port de « Jakarta ». De tout tonnage, de
toutes dimensions, il y en a partout ! Il est difficile de trouver les balises
de signalement dans tout ce fatras !!! C'est un immense parking à bateaux.
A 11 H 30 nous entrons dans la marina de « Jakarta ». Les abords ne sont guères
engageants, la jetée est complètement détruite, les feus de signalement se
retiennent pour ne pas tomber dans l'eau boueuse. Nous entrons après avoir fait
un premier demi tour. Le vent s'est levé et la mer entre par la passe et passe
par-dessus la digue détruite. Evidemment personne ne répond à la VHF. Nous
accostons sur un ponton qui doit servir de « môle d'accueil ». La construction
en bois qui me semble la plus résistante du coin. Une personne arrive et veut
nous installer plus à l'intérieur et me désigne un ponton. Je vais me rendre
compte, heureusement, celui-ci est tout déglingué et aurait eu la peau du bordé
de Soléja. Je pars à la recherche d'un autre emplacement, ici nous dansons trop,
la mer passe par-dessus la maigre digue. La marina s'enfonce en enfilade et je
trouve une place au centre, en bout de ponton, ce sera parfait pour quelques
nuits.
Position : 6° 07' 06S è 106° 49' 729 E : JAKARTA.
L'après midi nous partons visiter le vieux port traditionnel de « Sunda Kepala
». Là, nous sommes au début du vingtième siècle, des bateaux de fret pour la
plupart à voile sont rangés côte à côte en épi, l'étrave à quai et une partie de
leur flanc accessible pour pouvoir être chargé ou déchargé. Une grande planche
ou un tronc d'arbre taillé sert de passerelle pour grimper à bord à une armée
d'hommes qui défilent les uns derrière les autres, un sac de cinquante kilos sur
le dos. Oui, ici,
toute la manutention se fait à dos d'homme dans un nuage de poussière constant.
Très vite, on nous propose un tour du port en barque, quelle aubaine ! Au ras de
l'eau, nous passons entre deux étraves élancées vers le ciel pour nous retrouver
dans le chenal. Le port de « Sunda Kelapa » est un long boyau, les embarcations
y sont toutes amarrées d'un seul côté en une très longue file. Sur l'autre rive,
un bidonville vit au niveau de l'eau de récupérations de toutes sortes. Certain
bateaux sont
tellement chargés que l'on ne voit plus leur ligne de flottaison, l'eau arrive
au niveau du pont. Ils partiront demain pour les îles de Kalimantan, Bornéo ou
les Flores ou plus loin encore. Ces grands bateaux en bois, majestueux emportent
de tout, vivres, matériaux et carburant, leur pont même regorge de sacs et de
bidons.
C'est un monde très particulier, on se croirait revenu à l'époque des comptoirs
coloniaux !
Sur le retour nous marchons dans le quartier voisin et rentrons à la nuit en «
tuc-tuc ».
Dans cette capitale tentaculaire, les bidonvilles et les quartiers luxueux
peuvent se côtoyer. Dans tous les coins, des immeubles de vingt ou trente étages
sont en construction. Le soir nous voyons la grande roue illuminée du parc
d'attraction voisin.
Le lendemain nous partons à « Bogor » visiter le jardin botanique avec sa maison
des orchidées et son musée zoologique. Nous ne pourrons pas visiter le palais :
fermé pour cause indéterminée !
Puis nous passerons un certain temps dans des tours climatisées de magasins de
tous ordres.
La visite de la capitale se poursuit par le quartier du centre, la grande
mosquée du Sud Est asiatique « l'Istiqlal » de 1978, la cathédrale de 1901 aux
flèches néogothique blanches et le monument national : « Monas », connu sous le
nom de « dernière érection de Sukarno » : 137 mètre de marbre. La plateforme de
ce dernier offre de superbes vues panoramiques de la ville et son sous sol
abrite un musée décrivant l'histoire de l'Indonésie en 48 vitrines.
Mardi 4 novembre :
Nous accompagnons Gene à l'aéroport, elle rentre à Annecy. En quatre semaines,
elle a parcouru 720 milles sur Soléja !
Mercredi 5 novembre :
5 H, il ne fait pas encore jour, nous larguons les amarres et passons les feux
d'entrée de la marina encore endormie. A l'extérieur, sur l'eau sombre nous
distinguons déjà les faibles lumières des barques de pêche. D'abord peu
nombreuses, elles forment progressivement une véritable guirlande lumineuse sur
l'horizon.
Le jour venant, ces feux s'éteignent et les barques apparaissent. Nous évoluons
dans une atmosphère surréaliste, ciel et eau confondus dans un gris uni,
les barques semblent en suspension. A 1900 tours, Yan nous emmène à plus de 6
nds dans le gris.
Vers 7 H nous recevons notre premier grain du jour et à 9 H 30 le second, mais
cette fois ci, le vent monte peu.
A 13 H 30 le gros cargo « Itam 31 » nous passe assez près et salut d'un petit
coup de trompe, c'est sympa.
L'après midi, voiles et moteur sont de rigueur. Le soir nous sommes au
près sous la pluie à 6,5 nds. Cela dure une bonne partie de la nuit.
Jeudi 6 novembre :
A partir de 5 h le vent de Nord Ouest revient progressivement, 10, 12 nds à 60
°. A 8 H 30 je peux arrêter Yan. C'est le bonheur, jusqu'au soir nous naviguons
à la voile !
A 18 H 30 la nuit tombe lorsque nous doublons le cap Berkat (2° 35' 12 S - 106°
52' 19 E) par mer calme avec 15 nds de vent. Nous croisons bon nombre de cargos
et porte containers. J'avais prévu une halte à l'abri du cap pour la nuit, mais
l'obscurité ne nous permet pas de mouiller en toute sécurité, alors nous
poursuivons pour deux jours encore.
Vendredi 7 novembre :
Ves 2 H deux grains successifs violents perturbent un peu notre nuit. Le vent de
face monte à plus de 30 nds. Génois roulé, nous progressons à 4 nds, Yan à 2000
tours. La pluie tombe durant deux heures et le vent baisse progressivement. A 5
H Soléja navigue au près par 15 nds d'Ouest au cap 310°.
Le temps se maintient toute la journée et vers 16 H 30 nous passons entre les
îlots « Doking » et « Tot » (00° 56' 30 S - 105° 43' E).
Samedi 8 novembre :
4 H 15, à nouveau un très fort grain, le vent d'Ouest monte à 30, 35 nds avec de
violentes rafales. A 4 H 45 nous passons l'équateur sous une pluie diluvienne
par 104° 35'. La situation nous contraint d'attendre de meilleures conditions
pour fêter l'événement. Nous vous avons rejoint dans l'hémisphère Nord.
Au petit matin le vent s'assagit et par 14 nds au près à 310° nous pointons
l'entrée du chenal « Riau ». Nous passons la bouée vers 14 H, (0° 41' 40 N -
104° 24' 50 E). Sous un ciel gris, nous prenons le cap 330°.
A 16 H 30, nous trouvons un bel abri pour la nuit derrière une charmante île et
ses constructions de bambou pour la pêche.
Position : (00° 55' 120 N - 104° 12' 945 E). 490 milles parcourus, vent maxi 38
nds, vitesse maxi 8,4 nds.
Maintenant nous pouvons fêter le passage de l'équateur :
- Champagne Lanson à l'apéro, comme il se doit.
- Château Lanessan sur un couscous Garbit. Merci qui ? Qui vous savez !
Album photos : Java Passage Equateur
Dimanche 9 novembre :
Ce matin nous démarrons à 8 H, au moteur dans ce large chenal « Riau » emprunté
par de très nombreux navires de commerce.
Il faut dire que nous approchons de « Singapour » !!!
Nous contournons l'île « Batam » par le Nord Est et arrivons à «
Nongsa » Marina
vers midi. Quel changement ! Une marina de luxe
en Indonésie, nous ne pouvions l'espérer !
Superbe marina, mais quasiment déserte, les voiliers ne s'arrêtent que peu de
temps ici, juste pour effectuer les formalités de sortie du territoire.
Dans l'après midi nous allons faire un tour à la ville voisine, à une quinzaine
de Km. Le centre grouille d'activités, les magasins sont nombreux, mais rien ne
nous retient. Nous rentrons assez tôt.
Lundi 10 novembre :
Aujourd'hui lessive, farniente, resto, Internet. Et virus !!!
A partir de là, je ne peux plus ouvrir mon logiciel de navigation !!!
Grave problème !
Je ressors les cartes papier et je vais devoir faire ma navigation à L'ANCIENNE
!! Comme autrefois, il y a au moins trois ou quatre ans !
Même dévirussé, il reste un fichier système endommagé, un sys 32 et qq chose. je
n'arrive pas à le remettre dans le droit chemin. J'ai bien quelque part sur un
disque dur externe le fichier à changer, mais cela me demande plus d'énergie que
de naviguer avec les cartes papier alors, le compte est vite fait pour moi. Bien
sûr, il faut faire le point plus souvent, au moins chaque heure et dans les
passages délicats toutes le ½ heures ou plus. Alors qu'avec l'ordi, un
coup d'œil à l'écran suffit pour savoir où l'on se trouve.
Donc je sors le stock de carte papier et trie celles qui vont me servir, Détroit
de Singapour, Malaisie, Thaïlande. Deux bonnes douzaines de feuilles format
grand aigles. Cela occupe une bonne partie de ma journée.
Mardi 11 novembre :
Les formalités effectuées par le bureau de la marina durent un peu à cause des
changements d'équipages successifs, l'immigration veut des justificatifs.
Il est plus de 11 H lorsque nous obtenons l'autorisation de quitter le
territoire. Nous pouvons enfin larguer les amarres. L'Indonésie se trouve
désormais derrière nous.
Sous la pluie pour changer et dans la brume nous empruntons le détroit de «
Singapour » au moteur et G V haute. Faisant route à l'Ouest, nous restons en
limite extérieure Sud du rail des navires de commerce qui se suivent à la queue
leu leu à intervalle régulier. La circulation des mastodontes se fait dans les
deux sens et au milieu d'eux, les bateaux locaux de tous ordres se faufilent à
toute vitesse dans tous les sens. Par-dessus le tout, nous affrontons un courant
contraire de 2,5 nds.
A 16 H nous coupons l'autoroute-rail en direction de l'île de Sentosa au Sud Est
de Singapour, Cap plein Nord. Puis Soléja longe l'immense port commercial en
direction de la marina R S YC (République de Singapour Yacht Club).
Dans tout ce détroit le clapot dû au va et vient de toutes ces embarcations est
important. Nous entrons dans R S Y C vers 16 H. Nous sommes accueillis par les
marins de service. Le temps d'amarrer Soléja il est trop tard pour les
formalités, les autorités ferment à 16 H 30, il nous faut rester sur le môle
d'accueil cette nuit et attendre demain.
Cependant nous pouvons descendre du bord si nous restons dans l'enceinte de la
marina. Club house, restaurant, salle de fitness et musculation, sauna. Les
serviettes de bain sont fournies à chaque passage à la douche. Dans les
sanitaires on trouve des distributeurs de serviettes papier, mouchoirs, cotons
tiges, parfums, crèmes pour les mains et j'en passe.
Mercredi 12 novembre :
Les formalités sont accomplies en un temps record, 10 mn, deux tampons sur les
passeports, tout ça sur la terrasse du restaurant du club et l'on peut partir en
ville.
Nous prenons un taxi, nous traversons cette grande cité en empruntant des
autoroutes 2 X 2 voies bordées de pelouses plantées d'arbres. Nous serpentons
parmi les grands buildings, la circulation reste fluide et fair-play malgré le
nombre des voitures. Nous arrivons devant le premier temple, mais il est fermé.
Nous visitons « Little India » un quartier de petites échoppes typiquement
indiennes, nous en profitons pour visiter plusieurs temples hindouistes
superbement décorés de statues polychromes : le « Thian Hoch Keng » temple du
bonheur céleste, un des plus ancien de Singapour, classé aux monuments
nationaux. Nous poursuivons par le
plus ancien temple hindou de la ville le « Sri Mariamman ».
Nous partons croquer quelque chose dans « Chinatown », encore des boutiques et
des restaurants de quartier partout.
L'après midi nous allons visiter le musée des civilisations asiatiques dans un
imposant édifice de 1865 sur « l'Empress place » dans le quartier historique,
tout près de la « Singapore River». Dix galeries thématiques présentent les
différentes cultures et civilisations pan asiatiques. Des pièces exceptionnelles
sont présentées, en provenance des différents pays.
Ensuite nous prenons le coche d'eau et partons remonter la Singapore River sous
une belle averse. Le Vieux Singapore borde les rives, mais les buildings
d'affaire de plus en plus présents resserrent leur étreinte funeste.
Le soir arrive et nous allons siroter un « Singapore Sling », le cocktail
emblématique du « Raffles Hotel », le palace le plus chic du monde parait-il !
Il y a foule dans ce bar ouvert au public, on nous sert des cacahuettes au Kg, à
volonté et l'on jette les épluchures par terre, vous imaginez !
Jeudi 13 novembre :
Ce matin la visite se poursuit par l'hôpital, en effet, Sol a une conjonctivite
depuis quelques jours et moi je dois montrer mon oreille à un toubib. La matinée
n'y suffira pas, Sol doit y retourner en début d'après midi.
Balade dans la ville historique et quelques courses à « Carrefour » vont
clôturer notre journée.
Nous avons bien apprécié cette grande ville très propre, cosmopolite et
multiconfessionnelle, le climat serein et paisible règne ici malgré une activité
intense.
Demain les autorités nous attendent à 9 H pour les formalités de sortie.
Notre visite à Singapour se termine.