6 ème lettre de 2010 : SOLEJA en Atlantique sud
BRASIL : Salvador de Bahia, Recife, Natal,
Fortaleza...
Bonjour à tous,
Les réparations ont été menées tambour battant. Tout d’abord,
la marina nous a envoyé un mécanicien qui se propose de nous faire la réparation
du moteur dès la semaine prochaine, nous déconseille la réparation de l’annexe
qui devrait coûter 400 € et qui ne tiendra pas nous dit-il. Il se fait fort de
nous en importer une des USA en hors taxe, peut nous avoir des panneaux solaires
à moitié prix, …. En demandant chez les shipchandlers, nous trouvons un
mécanicien qui peut venir dès le lendemain, qui nous trouve un réparateur pour
l’annexe : Raimudo va la démonter entièrement, la nettoyer et la recoller, elle
sera comme neuve… Notre mécanicien va même nous changer une fermeture éclair de
la capote. Tout cela en trois jours, le premier n’aurait pas encore commencé !
Tout ça ne s’annonce pas trop mal.
Pendant ce temps nous pouvons visiter le quartier historique
de la ville haute : « le Pelourinho ». Ce quartier domine le quartier «
Commercio » où se trouve la marina.
Nous traversons le « Mercado Modelo » où
l’on vend tout l’artisanat brésilien possible et nous arrivons devant «
l’Elevador Lacerda » pour accéder au «Pelourinho». Nous empruntons cet ascenseur
à grand débit, en quelques secondes qui nous
propulse environ 72 m au dessus du niveau de la mer. Cet édifice a été inauguré
en 1873, il fonctionnait à l’origine par pression hydraulique et a été
électrifié en 1930.
De la « Plaza municipal », nous avons une magnifique vue sur
toute la ville basse, la baie et le port. Ce vendredi 2 juillet, on fête
l’anniversaire de l’indépendance. Mais cela tombe en plein match de coupe du
monde…
La
grande « Plaza de la Sé
» est envahie par une foule bigarrée, les différents groupes qui doivent
défiler pour l’anniversaire de l’indépendance sont réunis prêts pour le début de
la représentation. Une bonne cinquantaine de chevaux attendent sous le soleil.
Leurs cavaliers en tenue traditionnelle de travail : pantalon, grande veste et
large chapeau de cuir brut passent le temps à discuter. Près des chars de
Carnaval, nous nous faisons plus ou
moins bénir « bénévolement » par des personnes déguisées qui nous demandent
ensuite une obole pour leur groupe… Une foule dense se presse dans les rues,
nous nous frayons un passage vers la promenade et la «Plaza de la
Sé ». Puis nous atteignons la place de la cathédrale. Là, deux églises se
font face, séparées par le terre-plein de la statue «Terreiro de Jesus ». La
place regorge de vendeurs en tous genres, ballons ou autres gadgets,
de « lanchonettes » ou petites
restaurations de sandwichs, beignets, …
Le gros de la foule se déplace vers le largo du « Pelourinho », nous suivons.
Dans une rue étroite, en pente, nous passons un contrôle de police, ils
vérifient si les gens possèdent des armes ou de l’alcool… La foule se fait de
plus en plus compacte, Nous arrivons sur le « Largo do Pelourinho », là nous
comprenons : sur une grande scène de
spectacle dressée, un écran géant
diffuse le fameux match de foot… Nous traversons péniblement les spectateurs et
au bas de la place nous avons à nouveau un contrôle de police. Que faire, ne
pouvant déplacer le match, on reporte la fête et les défilés en fin d’après
midi…
Durant la fin de matinée, nous déambulons au hasard des rues
et des places plus tranquilles. Durant une averse, nous nous réfugions dans un
bar puis nous allons déjeuner dans « una comida a kilo ». En fin d’après midi
nous assistons au gigantesque défilé de la fête. Les multiples fanfares
rivalisent de leurs cuivres et autres instruments, les policiers, la marina do
Brasil, les « vacheros », les garimpeiros,
les indiens en tenue traditionnelle d’apparat, les majorettes… tous traversent
la place et descendent vers la ville basse, suivis par la foule qui se mêle
quelquefois au défilé. Plus tard, nous reviendrons marcher dans ce quartier
historique, lorsque le calme sera revenu. Nous apprécierons les magnifiques
rénovations des bâtiments qui resplendissent. Nous visiterons le musée, les
expositions sur l’histoire et l’évolution de la ville. Pour le repas de midi,
nous irons nous régaler d’un copieux repas à l’école hôtelière de Salvador
située sur le « Largo do Pelourinho » dans un très ancien bâtiment abritant un
musée…
Un autre jour, nous prenons la navette qui traverse la baie en
direction de la grande île « Îtaparica » et nous y passons la journée. Pour nous
déplacer nous prenons un taxi, ils sont au même tarif que les bus.
Lorsque tous nos problèmes techniques sont réglés, nous
partons pour « l’Ilha do Frade » vers le Nord de la baie. Nous mouillons dans
une petite baie déserte, entourée de mangrove.
Avant le coucher du soleil nous allons visiter le village de pêcheurs voisin en
annexe sur « l’îlha do Bon Jesus ». Tout n’est que calme et sérénité…
Position : 12° 46’ 13 S – 38° 38’ 17 O.
Le lendemain nous mettons le cap sur le « rio Paraguaçu ». Son
estuaire n’est qu’à une dizaine de milles, nous partons à mi marée descendante
pour profiter du jusant. Deux bonnes heures après, nous entrons dans le rio en
début de marée montante. Bientôt le flot nous pousse et nous progressons bien.
Dans la première partie assez large, le parcours est aisé, mais ensuite il faut
chercher la voie entre les roches et les bancs de sable. Nous remontons le cours
d’eau sur une douzaine de milles, nous laissons « l’Ilha do Frances » sur
tribord et apercevons le grand débarcadère en béton du village de « Maragogipe
». A marée haute, le rio est très large et semble profond mais il n’y a que 2 à
4 m d’eau, et à marée basse, l’eau se retire très loin des rives.
Un voilier
blanc en acier est déjà à l’ancre, tiens, «
H2O
chaude », ça me dit quelque chose, je
l’ai déjà rencontré, mais où?... Voilà, à Ziguinchor en Casamance, en 2006…
Certains s’en souviendront certainement…
Nous mouillons à bonne distance, ce n’est pas la place qui
manque.
Position : 12° 47’ 02 S – 38° 54’ 36 O.
Nous descendons à terre et empruntons ce très long
débarcadère, (500 m environ) pour arriver dans le village. Et en fin d’après
midi tout le monde rentre chez soi.
Le samedi matin, c’est une toute autre ville que nous
découvrons. La place et les rues environnantes sont occupées par les paysans et
producteurs des fermes voisines, les haciendas,
qui viennent vendre leurs produits ici chaque semaine. Cela forme une
espèce de foire. Les commerçants en profitent pour mettre un étalage sur le
trottoir devant leur boutique, les échoppes de petites restaurations se
multiplient et toute la petite ville s’anime très intensément à cette occasion.
Nous faisons comme tout le monde, nous
achetons à bon prix nos fruits et légumes pour la semaine. Nous prenons une
boisson parmi la population. Des porteurs viennent nous solliciter pour
transporter nos paquets jusqu’au ponton. Des gamins aussi nous demandent qui des
biscuits, qui des œufs durs, du sel et autre…
En début d’après midi nous reprenons la mer, repartons sur
notre trace d’abord, laissons « l’Ilha do Frances » sur bâbord cette fois ci, la
contournons, puis nous remontons le
fleuve en direction de « Santiago de Iguape », bien en amont sur le rio «
Paraguaçu ». Nous passons le couvent « Sao Antonio» et le village de « Sao
Francisco ». Bientôt les fonds deviennent plus incertains, nous cherchons notre
chemin en essayant de suivre les préconisations de notre guide, mais nous devons
renoncer, nous sommes dans moins d’1,3 m d’eau, nous tournons en rond sur ce
large cours d’eau sans trouver d’issue… Nous allons mouiller un instant devant
l’église du couvent, face au parc de verdure, le temps d’un petit repas.
Position: 12° 42’ 75 S – 38° 52’ 81 O.
En milieu d’après midi nous repartons vers l’aval, la hauteur
d’eau devient très vite conséquente et nous pouvons relâcher un peu notre
vigilance. Vers la partie basse du fleuve nous décidons de mouiller dans un bras
du rio qui sépare « l’Ilha de Monte Cristo » et l’îlot « Arromba ». Nous ne
verrons même pas une pirogue sur l’eau jusqu’à notre départ. Il y a bien deux
constructions sur l’îlot, mais elles ne sont occupées que par leurs gardiens
respectifs qui ne font aucun bruit. Seuls quelques cris d’oiseaux déchirent le
silence des lieux, même le mouvement de la marée se fait dans le plus grand
silence.
Position : 12° 44’ 61 S – 30° 52’ 45 O.
Dans la
matinée du dimanche nous contournons l’île et reprenons notre route vers la
baie. Nous apercevons
H2O
mouillé près de la rive droite un peu en aval de l’île. Dans la baie nous devons
passer très au large de l’îlot « de Mede » pour éviter les récifs de « Corea
Novo » et de «Corea das Pedra » avant de tirer vers le Sud et l’île de «
Itaparica ». Nous devons contourner les installations
de la « Marina do Brasil pour emprunter
le chenal d’accès au mouillage de la marina. Les très beaux mouillages sont
toujours encombrés, nous en faisons le tour pour trouver notre place. Nous
reconnaissons plusieurs voiliers que nous avons rencontrés ici ou là au cours de
notre long périple…
Position : 12° 53’ 36 S – 38° 41’ 14 O.
Nous retournons à Salvador pour terminer « nos petites
affaires », puis Soléja met le cap sur Ribeira un peu au nord de la baie. Le
chenal d’accès n’est praticable qu’à marée haute en respectant scrupuleusement
la bouée rouge. La hauteur d’eau à marée basse est proche d’un mètre. La marina
«Pier Salvador» est très accueillante, le patron vient nous souhaiter la
bienvenue lui-même à notre arrivée. Bien qu’intéressante, la visite des
quartiers environnants ne demande pas beaucoup de temps.
Vendredi 16 juillet :
Soléja quitte la marina « Pier Salvador » vers 7 H 30 et met cap au Sud vers la sortie de la baie sous le soleil. 9 H 20, nous laissons la bouée rouge du Phare de Barra sur bâbord, 9 H 30, nous laissons la bouée Nord des récifs de Sao Antonio sur tribord. Le soleil a disparu, le temps s’est couvert, la houle et le vent arrivent de l’Est, de pleine face. Soléja porte la grand voile à un ris bordée plate, et moteur à 1800 tours. Nous progressons entre 4 et 5 nds, de temps à autre une vague plus forte fait descendre la vitesse à 1 ou 2 nds… Vers midi, en passant la pointe «Itapua », je pensais pouvoir envoyer le génois, mais le vent reste en dessous de 30°, il faut continuer comme ça, à petite vitesse, face aux éléments… Jusqu’à quand ???
Samedi 17 juillet :
Dimanche 18 juillet :
l’allure devient encore plus
confortable au petit largue. A 23 H j’empanne pour tirer droit sur Recife, il
reste une quinzaine de milles.
Position, Pernambuco Iate Clube : 8° 52’ 28 S – 34° 52’ 39 O.
La marina est fermée le lundi et le mardi, mais je rencontre
Carlos, un architecte naval portugais marié et installé ici depuis une dizaine
d’années. Il a été scolarisé à l’école française de Lisbonne, a fait toutes ses
études dans des écoles françaises et pratique donc la langue de Molière aussi
bien que moi. Nous discutons longuement
de bateaux bien sûr mais de tous autres sujets, du Brésil, de Recife, de la vie
en général… Il rénove son voilier et se trouve toute la journée sur place, il
va devenir mon centre d’information…
La ville historique se situe sur les deux îles de l’embouchure
du fleuve qui délimite aussi le port. La première, celle du port de commerce
semble entièrement tournée vers les affaires. La seconde déjà plus populaire,
compte plus d’une dizaine d’églises et quantité de bâtiments historiques dont
certains sont en rénovation. Comme partout au Brésil, on prend conscience de la
valeur du patrimoine architectural et on le rénove à tout va. Trois ponts
permettent le passage entre les deux
îles et trois autres nous font traverser le rio « Gapibaribe » pour arriver dans
la ville grouillante d’activités diverses. Autour du marché, une quantité
impressionnante de petits commerces ou artisanats occupe les trottoirs. Ils
s’étalent jusqu’au milieu de la rue parfois. L’effervescence débordante de ces
lieux ne manque pas d’intérêt et j’y reviens le jour suivant sans me lasser de
contempler cette vie intense.
Soléja file vite dans un beau sillage d’écume sur une eau bleu-
marine.
Sur le soir, quelques nuages de brume viennent voiler le ciel
et cacher quelques étoiles, mais il fait bon. Je croise un tanker qui descend
vers Rio. J’abats de 10° pour suivre le dessin de la côte, j’empanne le génois
et poursuis vent arrière tout le reste de la nuit.
Position : (5° 45’ 25 S – 35°
11’ 82 O)
J’ouvre le moteur, la cale est pleine d’eau, je pompe. Ensuite
je démarre le moteur pour voir d’où vient la fuite. Voilà la coupable ! La
durite d’arrivée à la pompe laisse passer le flux… Je démonte, coupe quelques cm
et remonte. J’en profite pour vérifier les serrages des colliers qui ont été
démontés à Salvador. Bonne pioche, deux d’entre eux n’ont pas été bloqués ! Je
vérifie, ça marche, ça n’était pas trop grave. Au moment où je sors dans le
cockpit, la « marina do Brasil » arrive avec une équipe de 4 hommes. Ils
viennent vérifier si je suis en règle avec la loi ! Je présente tout ce qu’ils
me demandent. Ils me disent que je ne peux pas rester là, je dois aller à la
marina. Comme je suis d’accord, ils sont soulagés et repartent avec le
sourire. Un « marinero » vient m’accueillir et m’indique où je peux mouiller.
Position: 5° 45’ 80 S – 35° 12’ 25 O, 165 milles parcourus.
Le « Iate clube » do Natal est très accueillant et
nous offre 3 jours de gratuité. Malgré
tout, très peu de bateaux s’arrêtent ici, nous sommes trois, un espagnol que
j’ai déjà vu aux « Abrolhos » et un américain. Il faut prendre le bus pour aller
en ville. Le centre ne présente pas un grand intérêt, il se résume à une rue
principale et quelques rues secondaires moins garnies en magasins. Quelques
vieux bâtiments historiques agrémentent un peu cette monotonie, mais je sens que
je ne vais pas m’éterniser…
13 H 30, olé ! C’est
bon, cette fois, j’envoie la G V avant de sortir du port et je mets au cap 45°
au moteur pendant 6 milles, jusqu’au passage de la dernière bouée rouge qui me
permet d’abattre au 15° et d’envoyer le génois. Il pleut assez fort depuis mon
départ, le vent souffle du Sud Sud Est à 20, 22 nds et la houle se creuse. Vers
17 H, la mer est blanche, la pluie arrive de ¾ arrière et m’oblige à fermer
complètement la descente, le vent dépasse fréquemment les 30 nds, la visibilité
est quasi nulle. Soudain, j’entends un moteur juste à côté, une barque de pêche
remonte la mer et m’a vu au dernier moment. Moi, je ne l’ai pas vue arriver. Une
seconde embarcation un peu plus grosse passe à proximité elle aussi, le pêcheur
crie et siffle à tout va pour se signaler. Dans cette mer creuse et hachée,
avec la pluie qui tombe à 30°, personne ne voit rien. En un instant je perds les
barques de vue, elles se fondent dans la grisaille du temps. La nuit arrive
rapidement et je suis souvent enfermé à l’intérieur, maintenant les pêcheurs
sont tous rentrés et les gros bateaux me sont signalés par l’AIS. A 20 H je file
plein Nord, à 20 H30, le vent monte à 35 nds, je dois empanner le génois au cap
295° sur Fortaleza.
J’évite de justesse les restes d’une
épave sur lesquels la mer brise. Je poursuis, je cherche les feux de la marina…
En vain, les deux feux verts sont inexistants, je vois enfin le feu rouge
lorsque je suis dessus… je ne peux pas m’aventurer plus avant dans ces
conditions, je jette l’ancre par 6 mètres de fond, non loin de l’entrée et je
vais dormir…
Dans la
matinée, je vais à terre m’enquérir des conditions de cette marina au pied de
l’hôtel de luxe. Il faut vouloir se renseigner, le bureau se trouve sous un
passage près de la piscine. Au demeurant le gars qui s’en occupe est charmant,
un large sourire illumine son quintal et demi. Il m’annonce que le tarif sera de
50 $ US par jour. L’hôtel est peut être de luxe, mais la marina certainement
pas, le ponton constitué de citernes rouillées ne possède qu’un point d’eau et
un point électrique pour la demi douzaine de bateaux. De toute façon, ces
prix sont bien trop élevés pour moi qui voulais laisser Soléja un mois et faire
un tour en Amazonie.
Le brave
m’indique une autre marina à 240 milles au Nord, elle est nouvelle et pratique
des tarifs attractifs. Vamos…
Je croise un remorqueur qui patrouille
autour des plates-formes pétrolières. Je passe au milieu d’entre elles par très
beau temps. Je croise une jangada à la pêche à plus de 20 milles des côtes, un
casieilleur mouillé par 60 mètres de fond, puis d’autres. Ils attendent le soir
pour relever leurs casiers à langouste. En soirée le ciel se couvre comme chaque
soir maintenant, nous masquant le coucher de soleil.
Les lumières blanches
des pêcheurs sont de plus en plus nombreuses jusqu’ 22 H puis elles
disparaissent.
14 H, je passe la grande jetée brise
lame extérieure et j’affale la G V. Un pêcheur pense que je me suis trompé et
m’indique qu’il faut passer derrière la seconde
digue. Puis il me dit de le suivre et j’entre dans le lit du fleuve
derrière lui.
Nous remontons le cours d’eau sur plusieurs milles. Il n’y a
plus beaucoup d’eau. J’aperçois deux voiliers mouillés au milieu du fleuve. Je
vais me mettre derrière eux. Je ne vois pas de marina ou ce qui pourrait y
ressembler…
Luis Correia est un charmant
village de pêcheurs tourné vers la langouste. J’ai vu une dizaine de fûts de 200
l pleins d’énormes queues de langouste : 15 cm de diamètre par 30 de long. Je
vais rester deux jours ici, je vais aller faire un tour à la ville voisine :
Panaiba, petite ville typique du Nord Brésil. Sur la côte à l’est de Luis
Correia se construit une grande station balnéaire, le long d’une plage de sable
fin de plus de 15 Km avec des paillotes tous les 300 m. Des immeubles et des
hôtels sont en construction de l’autre côté de la piste. Voilà ma dernière étape
au Brésil, je ne pourrai pas faire les formalités de sortie puisqu’il n’y a pas
d’autorité. Mais je ne pourrai pas non plus laisser Soléja ici pour partir en
Amazonie…
Voilà les dernières nouvelles du Brasil !!!
Bizzz à tous, je pense bien à vous, à la prochaine…
Jacques § Soléja