Las Palmas possède une vieille ville très authentique qui mérite que l'on s'y arrête:
                                               superbe maison musée de Cristoforo Colombo, sur 4 étages et visite gratuite en plus,
                                             et  un  musée archéologique et ethnographique canarien très bien présenté.

Album photos Las Palmas
  Par contre  quelle n'est pas notre surprise, le ciel reste imperturbablement gris, les voisins de ponton nous
disent qu'il en est ainsi depuis 2 mois.
 Lundi 4 septembre 2006 : ciel gris, comme d'hab au nord de Gran Canaria. Nous partons vers 8h, peu de vent, mais la houle est là, la houle est là et .., donc moteur, vers 9h nous  passons la pointe Tenefé et le vent arrive NE 8 nouds, puis 10 : génois GV, nous filons nos 7 à 8nds  habituels jusqu'à la pointe Maspalomas au sud, là le vent tombe, nous sommes à l'abri. C'est donc au  moteur que nous rejoindrons le port de Pasito Blanco, devant lequel nous mouillerons l'ancre après 34 miles et  passerons une très bonne nuit.
Mardi 5 septembre 2006 : ciel gris mais il commence à s'éclaircir.
    Toute petite étape aujourd'hui, départ à 10h 30, petite nav pépère au largue. Arrivée 12h 30 dans la magnifique marina de Puerto de MOGAN appelée Venise canarienne. On ne se sent plus aux Canaries, ici pas de grands  immeubles, maxima 2 niveaux, la ville autour du port déborde de bougainvilliers et autres bigognes ou ibiscus. De nombreux petits ponts enjambent le torrent qui sépare le port de la ville, c'est un enchantement.
 

  Mercredi 6 septembre 2006 : Beau temps, ciel bleu et du vent.
9h15, dès la sortie du port nous sommes fixés, vent de secteur N 20 nds tout de suite, il est dévié par l'île et accélère. Nous gardons 1 ris dans la GV et déroulons le génois et c'est parti. Cap au 295° nous remontons le vent au  près bon plein à 60° du lit du vent à 7 nds dans une mer bien formée.
 
 Au bout d'1h environ Solange me demande de regarder l'antenne de la   VHF (émetteur, récepteur radio) au sommet du mât : elle fait la girouette. Il faut impérativement réparer, mais dans une mer agitée comme celle là, il n'est pas question de grimper au mât. Je décide de nous mettre à l'abri derrière une petite pointe du nord est et d'essayer d'y mouiller.  

Là, une barque de pêcheur se dandine doucement, le fond est de sable fin ce sera parfait. Je me prépare à l'ascension de mon Everest, lorsque SOLEJA se met à rouler d'un bord sur l'autre, la houle tourne autour de la pointe et comme nous sommes à l'abri du vent, elle met le bateau en travers. Il faut le mettre à 90° des vagues je demande donc à Solange d'embrayer le moteur en arrière. « Le moulinet, vite le moulinet, évidemment, nous avions laissé pendre les bas de ligne, l'une d'elle s'est prise dans l'hélice, et comme nous sommes en arrière le coupe orin ne peut pas fonctionner : il faut aussi plonger pour retirer le fil de l'arbre d'hélice. Une dizaine d'apnées seront nécessaire avec mon couteau de plongée pour venir à bout du rouleau de fil bien serré.

 

 

              Maintenant au mât, je grimpe, ça bouge beaucoup là haut, je ne ferai qu'une réparation de fortune et je la reprendrai au port le soir.
 Vers midi, cap au 320°, le vent est monté, 25, 30 nds nous ne mettons que la moitié du génois, et nous abattons  pour prendre la houle par le travers. Nous n'irons pas à SANTA CRUZ ce soir tant pis, nous  visons le mouillage de ABONA au milieu de l'île. Nous n'avons pas remis les lignes, la mer est  trop formée et les vagues passent qq fois par-dessus le roof. Dès que nous sortons de  l'influence  de l'île, nous pouvons faire une route plus nord, nous espérons maintenant atteindre  le port de  RADAZUL juste un peu au sud de SANTA CRUZ, le vent est passé au N EST à 20 nds et  nous pouvons tenir le 325°, la mer est moins creuse et nous remettons un peu de génois.
  En arrivant près des cotes de TENERIFE, le vent tombe encore et devient encore plus est, avec l'aide du
  moteur nous rejoindrons SANTA CRUZ vers 17h 30.
  Là, surprise, les voisins nous annoncent qu'ici en plus de la marina,
 il faut acquitter les taxes du port de commerce  50? pour 3 jours,
nous sommes ravis.

  Durant ces 3 journées nous avons pu faire des emplettes pour SOLEJA, nouveau chargeur, régulateur de charge et  groupe électrogène pour + de sécurité énergétique.  

 

 Les 2 autres jours seront consacrés entièrement à la visite et à la montée au spectaculaire volcan
du TEIDE. Ce fut une        journée mémorable, on ne peut imaginer un tel changement climatique
en qq Km. Santa Cruz, cette ville tentaculaire,   construite sur la roche nue, cet immense chantier
couvre plusieurs vallées et traverse tout le nord de l'île en détruisant les qq   arpents d'eucalyptus
restants.   Sur les pentes de la montagnes, la végétation reprend et de tropicale : cactées, bananiers
 à perte de vue, devient  méditerranéenne vers 1000m, avec des forêts de châtaigniers, de pins de
toutes  sortes, maritimes et sylvestres, cyprès et enfin au dessus de 2000m, ne subsiste  plus qu'une végétation rabougrie et clairsemée qq genets et qq plantes rases ou  épineuses. Nous ferons l'ascension
du TEIDE (3718m d'altitude) en téléphérique et nous marcherons 3h dans les éboulis de lave.
Tenerife  Album photos