4 ème  lettre de 2010 :SOLEJA : Atlantique sud,

BRASIL : Etat de Rio de Janeiro.

Bonjour à tous,

Merci encore et encore pour les mails reçus qui sont autant de soleils d’ailleurs lorsqu’ils sont lus sur Soléja !

BRASIL ! BRASIL ! BRASIL !!!

Les visites s’échelonnent quotidiennement à bon rythme. Niteroï, pour les approvisionnements, puis Rio pendant plusieurs jours. Nous parcourons trois favelas différentes avec le guide d’une association qui aide à la scolarisation dans la plus grande d’entre elles : Rocinha, 180 000 habitants. Elle se situe à quelques centaines de mètres des grandes plages. Nous déambulons en toute tranquillité dans les rues en pente, le guide nous dit que nous ne risquons absolument rien à nous déplacer dans ces quartiers, nous sommes considérés comme des invités et personne ne s’aviserait à nous faire quoi que ce soit. Ces favelas nous apparaissent un peu comme n’importe quel quartier populaire de ville pauvre, avec ses petites échoppes, ses ateliers de réparation en tout genre, la vie est dans la rue, des motos, des voitures, des livreurs… Nous visitons une école où l’on vend des objets divers d’artisanat. Nous passons dans d’étroites venelles entièrement en escaliers pour déguster une boisson locale : le Guarana, un soda à base d’extrait d’un fruit d’Amazonie et goûter l’Açaï, un sorbet au goût de cassis, deux spécialités très énergétiques. Rio ville de contraste : au pied d’une favela se trouve une des écoles privées la plus chère de la ville, 3000 US$ / mois, nous dit le guide.

Le Corcovado : Nous empruntons l’antique tram « Bonde » qui serpente le long des rues pentues des hauts du quartier Santa Teresa pour nous approcher du train à crémaillère. Il doit nous monter à 700 m au dessus de la ville pour  admirer le Christ géant. Le tram n’est pas bondé du tout ce matin, et surprise, lorsque nous le quittons, on nous annonce que l’on ne peut pas poursuivre notre route, les éboulements récents l’ont coupée. Il nous faut redescendre en taxi puis remonter sur l’autre versant. Le train à crémaillère ne fonctionne pas non plus, il est en réparation !!! A nouveau nous devons prendre un taxi…

Magnifique ! La vue sur la baie de Guanabara, la tentaculaire Rio, le pain de sucre, Niteroï de l’autre côté, en tournant sur la droite, le fort de l’entrée de la baie, le quartier de Botafogo à nos pieds, puis les immenses plages : Copacabana, Ipanema, Leblon…  panorama unique s’il en est !

Nous redescendons par le quartier de Santa Teresa en passant par les escaliers du couvent transformés en chef d’œuvre et en constante évolution. L’artiste a décoré les contre marches avec des carreaux de faïence récupérés et de toutes provenances. Le bas de l’édifice est décoré avec de vieilles baignoires habillées de faïences à dominante rouge. L’effet, très particulier est assez convainquant. Sur place nous avons rencontré l’artiste et son aide, ils travaillent tous les jours à la modification de l’œuvre. Plus bas, c’est l’arche de Lapa sur lequel passe le « Bonde », puis nous allons visiter la cathédrale pyramidale à base hexagonale. Nous flânerons encore deux jours dans divers quartiers de Rio. Chaque jour nous devons prendre un catamaran, la « Barcas », pour traverser la baie. Nous circulons essentiellement en bus ou en métro. Il faut surveiller les bus et héler celui de notre destination, un fonctionnement qui nous semble un peu particulier au début, puis …on s’habitue !  Les cariocas sont très avenants et nous renseignent très facilement, de même que les chauffeurs de bus qui nous indiquent notre chemin.
Après la ville, nous partons quelques jours dans l’archipel de Ilha Grande  prononcez Ilia Grandjé) à environ 70 miles au Sud Ouest de Rio. En une bonne journée de navigation, voile et moteur, nous arrivons dans « l’Enseada de Las Palmas ». Il fait nuit noire à 18 H,  lorsque nous pénétrons dans cette petite crique. Heureusement, quelques lumières de maisons indiquent le fond de la anse.
Le calme est un peu perturbé par le bruit d’un groupe électrogène qui tourne quelques instants. Nous sommes le seul bateau au mouillage ce soir.

Position : 23° 08’ 70 S – 44° 08 19 O.

Le lendemain nous partons sur la plage pour une promenade, une baignade et une douche. Surprenant, tout au long des plages, de l’eau de source coule. L’eau est tellement abondante sur l’île que les habitants ont improvisé des douches pour les baigneurs. Puis nous partons pour Abraào, le seul village de l’île, dans l’enseada du même nom. Le village de pêcheur s’est transformé en village à touristes, les « pousadas » (petits hôtels pensions) sont nombreuses et les magasins de souvenirs pullulent. Nous faisons le tour et repartons pour une autre crique.

Position : 23° 08’ 25 S – 44° 09’ 47 O.

« Saco de Ceu » est une anse circulaire complètement fermée, l’eau y est tellement calme que la nuit, les étoiles s’y reflètent et l’on y lit la carte du ciel. Mais là, nous aurons deux jours de pluie !!!

Position : 23° 06’ 57 S – 44° 12’ 57 O.

Nous mettons le cap sur « Angra dos Reis » une charmante petite ville de pêcheurs, touristique certes, mais qui n’a pas encore perdue son âme.

Position : 23° 08’- 38 S – 44° 18’ 12 O ;

Nous restons deux jours puis partons à « Bonfim », un autre quartier très calme au fond d’une anse bien protégée, à quelques miles.

Position : 23° 01’ 39 S – 44° 19’ 90 O.

Un mouillage dans « l’enseada Fazenda » sur « l’ilha Gipoia » puis nous partons pour Paraty, ville très particulière, classée monument historique national en  1966 et patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. Les rues pavées sont partiellement envahies par la mer jusqu’aux marches de l’église à marée haute. Elle fut une ville repère de pirates et de corsaires dès le XVI ème siècle, puis un des ports les plus importants du Brésil d’où l’on exportait l’or vers le Portugal. Elle a ensuite sombré dans l’oubli et revit maintenant par le tourisme. Les rues pavées y sont interdites aux voitures.

Position : 23° 13’ 55 S – 44° 3’ 50 O.

Nous allons ensuite mouiller dans quelques criques profondes et désertes
particulièrement bien protégées un peu plus au sud : « Ilha Cotia » (23° 13’ 55 S – 44° 38’ 50 O), Mamanga (23° 15’ 85 S – 44° 37’ 43 O) où nous rencontrons deux autres voiliers français avec qui nous partageons un repas dans un « resto » de pêcheur : riz, feijaos, camaràoes (crevettes, prononcez camaraon) … Sur la route du retour, nous faisons à nouveau une halte à « Ilha Grande » dans l’enseada das Mangas. Deux autres voiliers français eux aussi sont à l’ancre. Mais la nuit tombe déjà et nous repartons tôt le lendemain nous ne pourrons pas nous rencontrer.

Position : 23° 09’ 34 S – 44° 08’ 16 O.

Départ dès 6 H au près par vent d’Est, nous devrons tirer des bords pour entrer dans la baie de Rio et nous arrivons à Charitas de nuit vers 18 H.  

Les Chutes de Foz d’Iguaçu :

Nous partons quelques jours dans l’état du Parana, à la frontière de l’Argentine et du Paraguay visiter les fameuses chutes d’Iguaçu. 23 h dans un autobus «pullman», siège demi couchette avec repose jambe, le voyage s’est très bien passé avec un arrêt toutes les 4 à 5 H. Nous arrivons juste pour prendre le petit déj dans la rodoviaria de Foz (gare routière). Un bus nous emmène en ville juste devant notre pousada. Dès l’après midi nous prenons un autre  bus qui nous conduit à l’entrée des chutes, côté brésilien. Nous descendons dans la forêt jusqu’au bord du fleuve Parana par un chemin bétonné. Nous sommes peu nombreux en cette saison automnale. Bientôt nous entendons le grondement sourd de la bête, nous percevons les premiers embruns que le vent nous rabat et nous devons revêtir les imperméables ponchos. Les voilà ! Nous sommes encore assez loin et nous percevons bien la très grande largeur de ces chutes : 2 700m ! Impressionnant ! Nous sommes juste au dessus du fleuve et l’eau tombe de près de 80 m en quelques 275 chutes. Nous  approchons, émerveillés. Une passerelle en béton, au dessus de l’eau  nous conduit au cœur d’une des chutes les plus grosses : « Garganta del diablo ». Le vent nous envoie des trombes d’embruns, nous devons abriter les appareils photos sous nos ponchos… Certains jeunes courent en maillot de bain et se font photographier de loin par leurs amis. Grandiose !!!

Les embruns nous empêchant presque de respirer, le bruit assourdissant de l’eau, la vue de ces énormes masses d’eau chutant de 80 m dans un rideau ininterrompu, nous laissent médusés devant un tel spectacle… Nous revenons vers la rive et le pied des chutes, nous empruntons un ascenseur vitré qui nous élève le long du rideau assourdissant pour nous retrouver au niveau supérieur du fleuve Parana.
Nous sommes vraiment comblés par cette visite… Le lendemain matin, Evelyne, la patronne de la pousada, nous emmène côté argentin afin que nous poursuivions notre visite. Deux étapes de ce côté-ci du fleuve. L’étape inférieure nous permet d’apprécier les différentes chutes dites secondaires par-dessous, sur 1700 mètres. Par un chemin et des escaliers, nous serpentons dans la forêt, au plus près des chutes. Le circuit supérieur de 1200 m. nous les montre de dessus. Un petit train nous emmène  pour le clou de la visite, au départ du chemin qui se transforme en passerelle au dessus du fleuve Parana. Nous traversons tour à tour une partie de forêt et un bras de fleuve. Soudain le vacarme nous parvient, il se fait de plus en plus assourdissant, nous arrivons au « trou du diable » ! Incroyable ! Des milliers de mètres cube d’eau  se déversent en continue dans ce trou… Nous sommes fascinés tout comme les autres touristes, nous restons là, ébahis à regarder ce flux ininterrompu…

Autre merveille du coin, toujours dans le gigantisme, mais technologique cette fois ci, le barrage d’ Itaïpu,  construit en collaboration avec l’état voisin du Paraguay. C’est la plus grande centrale hydroélectrique du monde après celle des trois gorges en Chine. Elle produit 14 MW à l’heure, ce qui couvre 90 % de la  consommation du Paraguay et 25% de celle du Brésil.

Record mondial : en 1997 la centrale a produit 89,2 milliard de KW/H. Les tuyaux alimentant les turbines mesurent plus de 10 m de diamètre. L’eau  s’échappe ensuite dans une immense chute de 63000 m3 qui forment une colonne de près de 2 Km de large…

Le troisième jour nous voulons faire un tour dans la petite ville du Paraguay : Ciutade del Est.  Nous serons un peu déçus, il s’agit en fait d’une vaste braderie, les trottoirs et magasins débordant de matériel en tout genre. La ville étant hors taxe, les habitants des deux pays voisins viennent s’approvisionner de tout à bon marché (vêtements, électronique, pièces automobiles, matériel photos ….).

Dans le bus du retour, nous côtoyons des gens venus de Sao Paulo qui viennent régulièrement acheter ici et revendent sur les marchés de leur ville. Les soutes de l’autobus sont pleines à craquer !

Après une journée de repos passée à flâner dans les quartiers historiques de Rio, nous prenons à nouveau l’autobus pour Pétropolis, la ville impériale. Elle se situe dans les montagnes à 65 Km de Rio et fut construite sous l’impulsion de  l’empereur Don Pedro II au milieu du XIX ème siècle. Petite ville au charme un peu désuet enchâssée le long de petites rivières, elle est toujours la résidence d’été des différents dirigeants du Brésil et aussi de certains Cariocas qui veulent un peu de fraîcheur durant les étés torrides. Nous visitons la cathédrale néo-gothique, le palais impérial devenu musée, le palace de cristal : une serre de fer de style art nouveau…
Pétropolis est maintenant une destination touristique pour tous. Nous déambulons dans les rues, passons devant la maison de Santos Dumont et la réplique de son avion biplan. Nous déjeunons dans un de ces fameux restaurants au Kg, Il  s’agit d’un très vaste buffet où nous choisissons ce que nous voulons manger et nous payons au poids de notre assiette. On y trouve toute la cuisine traditionnelle, des grillades, des entrées et des desserts…

 Jeudi 27 mai :

 Place à la navigation ! A 5 H 30 nous levons l’ancre, envoyons la toile et prenons la direction de la sortie de la baie de Guanabara, au revoir RIO de JANEIRO. A 6h30, au près, par vent de Sud, Sud Est nous passons les îles Paï et à 8 H
les îles Maricas et nous tirons un grand bord jusqu’à l’île Frio. La houle de sud déferlant sur les falaises me fait hésiter un instant pour emprunter l’étroit passage «Boqueirao » qui nous évite de faire le tour de l’île pour rejoindre le mouillage. Nous passons l’anfractuosité entre deux vagues de mousse, ouf! Nous voilà au calme derrière les falaises, nous mouillons devant des bâtiments militaires dans quelques mètres d’eau. Il est 16 H, nous sommes seuls ! Réserve naturelle, l’île est gardée par quelques militaires, nous ne sommes pas dérangés !
Position : 23° 00’ 07 S - 42° 00’ 43 O. 70 miles parcourus. 

Vendredi 28 mai :

 Après un copieux petit déj et le bain matinal, nous partons pour l’enseada dos Anjos et sa petite ville à 3 miles. La ville d’Arraial est très touristique, aussi la baie se trouve, elle, encombrée d’une multitude d’escunas sur corps morts. Ces bateaux sont des répliques des anciennes goélettes qui sillonnaient les côtes brésiliennes. Aujourd’hui, elles ne portent plus de voiles et ne transportent que des touristes.
Position : 22° 58’ 48 S – 42° 01’ 09 O. 

Samedi 29 mai :

Lorsque nous nous apprêtons à partir, plusieurs bateaux de la marine passent et repassent devant la  jetée. Nous remarquons un attroupement près d’un kiosque. Il va certainement y avoir une manifestation militaire ! Pas raté, les flonflons nous parviennent et un navire plus important arborant  son grand pavois  multicolore accoste. A chacun ses occupations, nous sortons de la baie des «Anjos»  et entrons dans la suivante, « enseada do Forno », pour nous rendre compte de la qualité de l’abri. Nous mettons le cap au nord vers la marina de « Cabo Frio », à environ 6 miles. L’entrée en S est très difficile à trouver parce que cachée entre deux falaises. Cabo Frio, comme Buzios sont deux cités balnéaires très prisées des cariocas. Sur la promenade de la plage s’élèvent de luxueux immeubles aux façades souvent recouvertes de marbre. Nous relevons plusieurs noms à   consonance française : Quartier latin, Saint Michel, Concorde, Normandie,  Dijon…
Nous assistons à notre première représentation de « capoera » sur une petite  esplanade en bord de plage. 

Lundi 31 mai :

6 H 30, nous devons sortir avant la mi marée descendante, sinon le haut fond de l’entrée nous retiendra jusqu’à midi. Je m’aide de l’amarre arrière pour faire pivoter Soléja dans le courant de jusant déjà fort et je largue tout, nous voilà partis !

Au vent de travers, nous passons les îles Papagaios, Comprida, Pargos, Breu et Ancora avant de tourner le cap « Buzios ». A 9 H 30 et sous la pluie nous mouillons dans la petite enseada « Fernandinho ». Il pleut et il pleut toute la nuit.
Position : 22° 44’ 43 S – 41° 51’ 54 O. 

Mardi 1er juin:

Ciel gris, nous relevons notre ancre et tournons le cap pour « Buzios », le St Trop du Brésil ! Hélas, lorsque nous sommes dans le mouillage de Buzios, il se met à pleuvoir des cordes. Nous décidons de filer notre route, tant pis, nous ne verrons pas le buste de bronze de B B… Cap au Nord Est vers le « Cabo Sao Tomé » que nous doublons vers 20 H. Ensuite, cap au 13° vers Guarapari. Nous marchons bien, un vent de Sud Est de 15 à 25 nds nous pousse entre 7 et 8 nds au petit largue. Vers 10 H nous nous amarrons à couple d’une escunas au repos dans la rivière en centre ville. Nous faisons la connaissance de Marie-Edith et Dominique sur leur Allure 44.

Position: 20° 40’ 03 S – 40° 29’ 85 O. 165 miles en 24 H.

 Mercredi 2 juin :

Etat de Espirito Santo .

 Nous larguons les amarres vers 8 H. Nous passons dans la baie de «Perocaao» pour voir quelques mouillages possibles, dont le plus abrité : « Boio ». Puis nous filons vers « Vitoria » dans l’état de Espirito Santo . Santos, santos, santé, nous boirons notre première « caïpirinha » de Vitoria sous la pluie. La caïpirinha se compose d’un citron vert coupé en petits morceaux, 12 au moins, d’une cuillère de sucre écrasée dans le citron et d’une bonne dose de « cachaça » (rhum brésilien) que l’on fait couler lentement sur le mélange et les glaçons. Dégustez lentement.
Hummmm !!! La même chose patron !

Position : 20° 18’ 07 S – 40° 17’ 30 O. 30 miles parcourus.

Mercredi 3 juin :

Nous devons faire les papiers d’entrée dans l’état de «Espirito Santo» comme à chaque fois que l’on change d’état au Brésil. Nous prenons une place à la marina. La charmante secrétaire, nous réserve même les billets d’autobus pour aller à « Ouro Preto » : état du Minas Gerais.

Une nuit dans un autocar grand confort et nous arrivons dans l’état du «Minas Gerais » au petit jour à « Ouro Preto ». Un petit déjeuner à la rodoviaria et nous descendons vers la ville qui s’éveille sous le soleil levant. Les rues pavées suivent le relief de la Montagne et sont particulièrement pentues. Toute la ville est construite sur ces contreforts. Grand comme la France, le Minas Gerais a construit son opulence au XVIII ème siècle avec les découvertes des fabuleux gisements  d’or et de diamants. Ces richesses attirent une population nombreuse de colons européens et d’esclaves. Tout ceci va favoriser la création d’un ensemble  architectural et culturel exceptionnel : le « baroque mineiro ». Ce bouillonnement culturel fait naître « l’inconfidence », révolte contre la métropole et pour l’indépendance, menée par Tiradente. Aujourd’hui, cet état possèdent encore des gisements de fer et une industrie très active qui alliés au patrimoine architectural en font l’un des états du Brésil les plus en pointe.

Bel Horizonte, la capitale est un centre de la vie culturelle du pays, et Ouro Preto  est avec ses églises de style baroque, classé au patrimoine culturel de  l’humanité un véritablement le joyau. A peine avons-nous fait une centaine de mètres qu’une première église nous arrête. Il est trop tôt, elle n’est pas encore ouverte. Nous en apercevons d’autres pratiquement sur chaque promontoire que dessine le terrain. Nous descendons jusqu’à la place principale encadrée de superbes maisons coloniales typiques à un étage parfaitement entretenues. Là, les maisons s’écartent pour laisser apparaître le magnifique palais du gouverneur, maintenant musée historique de la ville. Les maisons descendent jusqu’à la rivière tout au bas de la colline, toujours dans le même style et aussi bien conservées. Les églises sont très nombreuses et rivalisent de richesses et de dorures. Elles symbolisent la grande opulence de l’époque. Nous visitons également une ancienne mine d’or dans laquelle nous rampons pour suivre le boyau.

Nous allons flâner quelques heures dans la petite ville voisine « Mariana ». Dans le même style, beaucoup moins riche que sa voisine, elle n’en mérite pas moins le détour. Nous rentrons émerveillés de nos visites vers Vitoria rejoindre notre Soléja qui nous attend patiemment à la marina.

       Albums photos : Etat de Rio              Etats : Esperito Santo  et Minas Gerais

Demain nous reprenons la mer vers le nord…

Salut, bises à tous, je pense bien à vous, à la prochaine et au plaisir de vous lire….

Jacques § Soléja, Brasil, Amérique du Sud.