5 ème lettre de 2010 : SOLEJA : Atlantique sud,
BRASIL :
Etat Salvador de Bahia...
Bonjour
à tous. A ouich, ça fait un bail, n’est ce pas !
Grand jour s’il en est !!! A 7 H nous larguons les amarres de la marina, nous
longeons les grands quais minéraliers et à 7 H45, nous doublons la jetée du port
et nous reprenons la mer. Cap au 45°, nous nous éloignons des côtes avec vent de
Sud Est à 10, 15 nds. Soléja file vite ses 7 nds sous un
soleil voilé. Les nuages obscurcissent le ciel peu à peu et le vent s’établit
entre 15 et 20 nds, nous filons bon train au largue. 13 H nous passons au large
de Portocel, à 15 H 30 l’embouchure du rio Doce et nous mettons un peu plus de
nord dans notre cap, au 27° sur
l’archipel des
Abrolhios à 100 milles nautiques.
La nuit se passe sans encombre et bientôt nous apercevons
le petit archipel sur l’horizon. A 13 H nous le contournons par tribord, et
venons mouiller dans la petite anse gardée par « la marina do Brasil ». Il
s’agit d’une réserve naturelle et l’on ne peut débarquer qu’avec une
autorisation spéciale. Un très joli motor sailor des années 50, battant pavillon
espagnol nous a précédés dans le mouillage. Le soleil perce la couverture grise
un petit moment, juste le temps d’une baignade, puis le gris reprend possession
du ciel.
Position: 17° 57’ 74 S – 38° 41’ 74 W, 175 milles.
Trop tard
pour descendre à terre aujourd’hui, nous en profitons pour faire un peu de
rangement.
Position :
14° 46’ 85 S – 39° 02’ 10 W.
Position : 14° 16’ 53 S –
38° 59’ 60 W.
Dès que nous débarquons,
nous sommes pris en charge par Neblina, un pêcheur local qui nous guide à
travers les rues de cette petite station balnéaire en pleine expansion.
La visite est assez rapide et très
vite on peut apprécier « una cerveja bien
fraîche face au « rio das Contas » en admirant le coucher du soleil.
Nous mouillons Soléja et partons en
annexe à la rame. Nous sommes dans la mangrove et la végétation envahit tout, le
passage est extrêmement juste pour l’annexe et ses rames et il se resserre
encore. Il laisse juste passer une pirogue. Enfin, nous arrivons et deux jeunes
nous accueillent. Ils nous guident à travers la forêt pour atteindre la «
cachoeira ». Une averse nous souhaite la bienvenue à la cascade constituée d’une
succession de chutes. Nous remontons jusqu’au plan supérieur par un sentier
aménagé, des marches sont taillées dans la roche et des cordes ont été tendues
pour que l’on puisse se tenir. Après la visite, nous
redescendons le rio et arrivons de nuit
à Itacaré pour mouiller près du village.
Mardi 15 juin :
Soudain, un immense cri de joie
éclate, on entend des sifflets, des trompettes…
mais bien sûr, c’est la coupe du monde de foot et il doit y avoir un
match Brasil contre…
Nous débarquons et stupéfaction, près de l’embarcadère,
sous un chapiteau, les ¾ du village regardent le match sur grand écran en buvant
de la « cerveja ».
Dans les rues, quelques habitants ont sorti leur
télé et regardent le match sur le trottoir, ils ont branché d’énormes enceintes
qui sonorisent tout le quartier. Ils nous invitent à regarder avec eux … La
visite est paisible, nous ne rencontrons quasiment personne.
Position : 14° 06’ 01 S –
39° 01’ 10 W.
Il faut faire demi-tour
pendant que l’on peut encore. Nous rencontrons deux fillettes sur une pirogue et
leur demandons notre chemin dans ce dédale d’îles et de bras du rio. 10 mn à
peine et nous arrivons au pied de la cascade et mouillons Soléja dans le petit
bassin de réception de la chute, près du petit ponton.
Nous sommes immédiatement accueillis
par le propriétaire du restaurant et son aide. Sitôt à terre celui-là nous
présente son établissement et sa carte, il nous
demande si nous pensons déjeuner chez lui ? Le menu semble alléchant et
nous nous laissons tenter. Son aide nous
guide vers la cascade et nous la fait traverser…
Puis nous revenons nous rafraîchir à l’ombre sur la terrasse ombragée.
Il nous reste plus d’une heure avant de passer à table,
nous partons voir le village de Tremembe tout proche. Nous suivons un sentier à
travers la forêt, nous devons traverser de petites chutes d’eau. Des jeunes
filles faisant leur lessive dans le cours d’eau nous montrent le passage en nous
indiquant où nous devons poser les pieds pour ne pas glisser. Certaines
insistent pour nous donner la main. Tremembe est un petit village au bord d’un
bras du fleuve, une piste carrossable le traverse, un magasin d’alimentation est
ouvert, nous achetons quelques paquets de biscuits à distribuer aux enfants qui
nous suivent. Des grains de cacao sèchent au soleil sur les quelques pavés de la
rue, quelques vieux devisent à l’ombre d’un acacia…
De retour, nous rendons
visite à notre Soléja, celui-ci se trouve posé dans la vase, la marée se retire
et l’eau disparaît alentour… Vers 13 H, il s’appuie contre le
ponton, nous devrons attendre pour
repartir… Je ne pensais pas que le marnage se ferait sentir avec cette amplitude
à plus de 20 milles de l’embouchure. Nous allons déjeuner et nous régaler d’une
moqueca aux écrevisses accompagnée d’une purée de farofa au dende. Succulent !!!
A 17 H,
Soléja flotte de nouveau, mais la hauteur d’eau n’est pas suffisante
pour partir. Une pirogue vient nous
rendre visite. Luzia et Manoel, son mari pêcheur nous demandent si l’on a besoin
d’aide. Luzia parle français, elle a travaillé
3 ans dans l’hôtellerie à Balaruc les Bains. Ils nous expliquent que la marée ne
sera pas haute avant 20 H, ils nous proposent de revenir nous guider pour sortir
jusqu’au rio. Pour gagner leur vie, ils pêchent, poissons et crabes, ramassent
les huîtres de mangrove, les préparent et les vendent au marché de Maraù.
A 20 H, Manoel est de retour en
pirogue, comme convenu, il nous apporte un kg d’huîtres décortiquées et un kg de
chair de crabes de mangrove. Il a été longtemps pilote d’escunas, ces grandes
goélettes de 20 à 30 m de long qui maintenant, sans voiles promènent les
touristes. Aussi je lui laisse piloter Soléja. Il connaît le
fleuve comme sa poche et après vingt
minutes nous pouvons mouiller au milieu du grand rio « Maraù ». Avant de
repartir, nous lui offrons quelques cadeaux, puis il disparaît dans l’obscurité
de la mangrove…
Seuls au
monde sur ce grand fleuve étincelant sous la lumière de Dame lune, nous pouvons
apprécier le silence absolu, pas même un clapotis, nous sommes à étale de pleine
mer. La nuit sera douce…
Le petit
déjeuner s’éternise un peu dans ce cadre exceptionnel... Enfin, nous reprenons
la descente du rio en suivant notre trace de la veille. Nous sommes sous le
charme de ce lieu enchanteur. Bientôt, au loin, nous apercevons le village de
Maraù, je décris une grande courbe pour ne pas passer trop près de la berge. Les
fonds sont de 10 à 15 m, nous serons arrivés dans une quinzaine de minutes.
TOC… TOC, TOC ???? Nous touchons, nous sommes stoppés… échoués ??? OUI !!!
Marche arrière toute, plein gaz ! Yan à 3000 tours, en avant, en arrière, barre
à bâbord, à tribord, aucun effet !!!
Je regarde autour, l’eau
brune caractéristique ne laisse pas voir grand-chose, mais on distingue le fond
très proche évidemment…Soleja a pris un peu de gîte, mais reste stable. Très
vite on voit apparaître la dalle rocheuse sur laquelle nous sommes venus nous
percher à 5 nds. Nous sommes en début de jusant et nous ne pouvons plus rien
faire maintenant, qu’attendre la prochaine marée haute. Personne ne passe, nous
sommes seuls sur notre caillou qui se découvre de plus en plus. Au bout de deux
heures, VRRROOUUUUFFF, Soléja se couche sur bâbord ! Quelle émotion !
Nous voilà gîtés à 45° pendant six heures.
Soléja a
été stoppé à 9 H, la marée sera haute vers 17 H 30, il fera déjà presque nuit…
La dalle rocheuse est maintenant entièrement à sec, j’installe l’échelle et nous
descendons inspecter la coque. Rien à signaler, tout va bien, nous entreprenons
le grattage des coquillages, cela nous passera le temps… L’eau remonte
lentement, elle recouvre le caillou et lentement, Soléja se redresse. Dès 17 H,
j’essaie avec le moteur, plein gaz à nouveau, mais en vain…
Une «
escuna » me fait des signaux de phare, elle arrive pour nous aider. Je lui
indique qu’il faut tirer par l’arrière. Le 1er essai reste infructueux. Il
appelle un ami et deux « escunas » tirent, Yan à fond, toujours rien, Soléja ne
veut pas bouger de son caillou !!!
Il faut
se rendre à l’évidence, nous ne sortirons pas ce soir. Joao le premier pilote
nous dit qu’il reviendra demain matin avec d’autres escunas plus puissantes et
téléphone à Blanca, une péruvienne qui a vécu en France et qui maintenant vit
ici. Elle nous explique que tout sera fait pour nous aider, qu’ils nous verront
demain….
Il ne me reste plus qu’à haubaner le mât pour que Soléja ne se
couche pas dans une heure et reste à plat sur la dalle. Je vais donc mouiller
une ancre sur tribord avec l’annexe et je frappe son bout à la drisse de
grand voile. Je n’étarque pas trop et laisse 5° de gîte bâbord. Je
consulte le logiciel des marrées et comble de désagrément, les cœfficients de
marées décroissent, ce qui veut dire que de jour en jour les hauteurs d’eau
seront inférieures. Si nous ne sortons pas demain, nous sommes là jusqu’à la
pleine lune !!! Cette nuit sera calme, ni roulis ni tangage…
Une fois à droite,
une fois à gauche, après maints et maints essais, il faut se rendre à
l’évidence, Soléja ne veut pas sortir de son île ! Il se trouve trop bien sur ce
caillou juste à sa taille, sous le balcon avant, il y a de l’eau et à l’arrière,
le safran touche presque l’eau à marée basse… Tout le monde nous quitte en nous
disant que l’on recommencera à la prochaine marée… Mais je sais que ce sera
inutile, il y aura encore moins d’eau, les cœfficients poursuivent leur descente
et ne remontent que la semaine prochaine avec l’arrivée de la pleine lune. Nous
devons donc attendre en espérant qu’ils seront suffisants pour que Soléja puisse
flotter de lui-même… Pour nous changer les idées, nous mettons l’annexe à l’eau
et nous voilà partis vers le village à près de deux milles.
PCHHIIIIITTTTTTT !!!! Un boudin de l’annexe s’est dégonflé d’un seul
coup, nous avons touché un rocher ou quelque chose de tranchant… Vite,
demi-tour sur notre île, là nous sommes en sécurité !
Je
retire le moteur et inspecte le boudin en question, il a une belle balafre d’au
moins 25 cm. C’est sûrement une coquille d’huître qui est l’auteur de
l’agression, la plaie est propre, sans bavure ! Le problème, c’est que l’on n’a
pas de quoi réparer de telles blessures.
Pour les petits bobos, ça va, j’ai, mais là, c’est trop important.
Nous voilà
cloués sur notre caillou une seconde fois ! En début de soirée, deux pêcheurs
arrivent sur une pirogue, ils viennent nous voir et discuter… Ils connaissent
Joao et vont lui demander de venir nous chercher demain
matin. OUFF !!! Nous
ne serons pas reclus sur le caillou !!!
Nous
terminons la matinée à la terrasse du port à discuter devant « una garafa de
cerveja ». Blanca nous demande si l’on veut bien passer chez eux en face, sur
l’autre rive, elle nous emmène avec sa pirogue motorisée en alu. Nous retrouvons
Jean et Philippe, mettons en commun nos provisions pour le repas et passons
l’après midi à échanger nos expériences, nos navigations… Philippe arrive
directement de France en passant par Dakar et le Cap Vert, il a atterri à
Salvador, puis à Maraù où il séjourne depuis 2 mois. Jean
(ou « Yens » selon) et Blanca sont arrivés ici il y a une dizaine
d’années, ils ont acheté une grande parcelle de terrain et se sont construit un
merveilleux havre de paix. Ils sont pratiquement seuls à habiter sur cette rive.
Tout autour d’eux ce n’est que forêt vierge et mangrove infranchissable, le seul
accès est par le fleuve et leur ponton.
En fin d’après midi, Yens me propose
une vieille coque à rame pour remplacer mon annexe pendant notre séjour à Maraù.
Il faut la transformer un peu pour pouvoir adapter un moteur. Qu’à cela ne
tienne, au travail et en un instant nous avons fixé une planche et fait un
nouveau tableau arrière pouvant recevoir notre moteur. Formidable, mais il ne
faudra pas trop accélérer… A la tombée de la nuit, nous regagnons notre île,
tout là-bas, là-bas, perdue dans la brume du soir… Il me faudra ramer deux
heures sans faiblir pour atteindre notre nouvelle propriété, nous arrivons sous
les lueurs de Dame Lune.
Le
lendemain et les jours suivants, nous terminons le grattage de la coque, nous
nous baignons et nous rendons visite à nos nouveaux amis, le temps s’écoule… Je
cogite aux différentes stratégies pour remettre Soléja à l’eau… J’essaie au
moteur, si jamais ? Tiens, Yan ne fait
pas sa musique habituelle ! Je regarde l’échappement, il ne crache pas d’eau !!!
La pompe à eau ne débite pas, il faut démonter pour voir… Evidemment, la roue à
aube n’a plus une seule ailette, elle arrivait à son terme et a tellement été
malmenée ces derniers jours en poussant les tours au maximum, en avant, en
arrière sans ménagement… Je la change, mais l’eau ne crache toujours pas… Les
ailettes ont certainement bouché l’échangeur thermique du refroidissement. Là,
cette fois, nous n’avons plus de moteur !... Je ne pourrai l’utiliser qu’en
urgence et peu de temps… Et de trois, vous connaissez la loi de Murphy, la loi
des emmm maximum… Ca n’arrive pas qu’aux autres…
Nous aurons encore une
visite de Luzia et Manoel et une seconde livraison de leurs produits. Un matin,
le voilier jaune revenant de la cascade touche le fond à plusieurs reprises, il
reste même immobilisé un bon moment. Mais comme la marée monte, il peut repartir
tout seul… Jean me propose un gros moufle pour le déhaler sur une grosse ancre.
J‘accepte et installe le tout quelques jours avant les grandes eaux. Je fais
quelques essais et avec l’aide de Philippe, nous mettons l’installation sous
tension la veille du 1er essai. Le samedi, arrivent Philippe, Jean, Blanca, son
fils Joal et Yann, un nouvel arrivé, autrichien qui navigue sur un trimaran de
50 pieds. Il arrive à parcourir plus de 400 milles en 24 H !!!
Les manoeuvres
commencent…
Je fais
gîter Soléja à l’aide de la drisse de G V et nous tentons la sortie par
l’arrière. Une ancre mouillée à 150 m, de celle-ci, une amarre vient directement
sur un winch, et une seconde passe par le moufle et vient sur le second winch.
Maintenant, allons-y ! Nous moulinons, moulinons jusqu’à épuisement… Je
tente de souquer la drisse de GV pour accentuer la gîte, elle résiste !
Puis, TONG ! Elle tombe sur le
pont, sectionnée nette ! Soléja se redresse, le 1er essai semble terminé. Il
faut reprendre le mou des autres drisses pour stabiliser Soléja pour la nuit.
Là, la drisse de spi coince, impossible de la souquer… Il fait déjà sombre et je
dois monter en tête de mât frapper une seconde poulie pour une seconde écoute.
Nous prenons rendez vous pour le lendemain vers 6 H. Vers minuit, à marée basse,
je prends l’annexe et vais retendre l’amarre du moufle sur le bout de l’ancre et
récupérer le bout de la drisse rompue… Je ne sais pas si vous suivez toujours,
mais je ne vous donne ici que l’essentiel de nos péripéties.
Dimanche 27
juin :
Maintenant, il n’y a plus qu’à tourner
les manivelles de winchs… Nous commençons, Philippe sur le moufle et moi sur
l’autre… Tournez, tournez manège…
Je retourne en pied de mât avec Jean et
Yann pour contrôler les drisses, tout va bien, inutile de souquer davantage…
« Mais,
il a bougé ! On bouge je vous dis ! » Crie Sol. « On flotte !!! »
Effectivement, Soléja flotte de nouveau. Nous nous regardons tous à tour de rôle
et le sourire gagne les lèvres de chacun… Sans aucun bruit ni grincement, Soléja
quitte son île en douceur. Vite larguons les mousquetons des drisses qui nous
retiennent, et déhalons nous sur l’ancre arrière que nous allons récupérer au
passage, un peu de moteur, nous nous éloignons de ce coin funeste. Soulagés,
nous mouillons en plein milieu du fleuve et la bière coule à flot... Un sourire
de satisfaction illumine chacun des visages. L’après midi, Philippe vient
m’aider à retirer les 3 ancres restantes, puis nous allons mouiller près de
Maraù.
Lundi 28 juin :
Nous
visitons nos amis et le soir, nous prenons notre dernier repas en commun au
petit restaurant : « chez Lucia » pour fêter notre départ.
Mardi
29 juin :
Des vagues très courtes de près de deux mètres submergent
le pont en permanence. Je n’avais pas pensé trouver ce temps lors de notre
sortie, le vent était au Sud Est 15 à 20 nds… Je n’ai pas placé la bâche de
protection au dessus du guindeau, pour une petite nav au portant, cela ne
semblait pas nécessaire… Bientôt, l’eau remplit la soute avant et nous devons la
vider au seau, la pompe ne suffit pas… Dans les mouvements d’ascenseur de la
proue, je ne vous dis pas le folklore ! Sol
me passe les seaux pleins et je les vide dans l’évier, nous vidons au moins 200
l, la pompe s’occupant du reste… A 11 H nous sortons de cet enfer, nous pouvons
mettre du Nord dans notre cap, la mer redevient plus praticable, le vent passe
au Sud Est, la vie est belle… Mais il pleut toujours… Vers 16 H, nous passons
le «Morro de Sao Paulo » et nous venons mouiller sous grand voile seule, près
d’un ancien « Iate clube » désaffecté. Quelques voiliers sont mouillés là
visiblement depuis et pour un certain temps, des pêcheurs aussi, des escunas…
Des navettes font un va et vient incessant de la pointe au village de «« Galeao
», elles transportent passagers et marchandises, elles sont le seul moyen de
communication, il n’y a pas de route pour rejoindre la pointe devenue un centre
très touristique. Ce n’est pas un mouillage tranquille, nous roulons au rythme
des
navettes qui passent à plein régime, elles sont toutes concurrentes et
veulent faire un maximum de rotation…
Bizzz
à tous, je pense bien à vous. Salut à la prochaine…
Jacques § Soléja, Brasil, Amérique du Sud.
Oui, oui, oui, je suis à nouveau dans l’hémisphère Nord depuis hier 14 H 45.
Album photos :
Etat de Salvador de Bahia
(dans quel état. gère !)