Grande Terre : côte EST

 

Dimanche 8 juin :

Les étoiles nous ont accompagnés toute la nuit, la lune s’est couchée un peu après minuit, nous avons effectué une traversée tranquille. C’est un beau cadeau d’anniversaire !

Au petit jour, vers 6 H 30, nous entrons dans le lagon est de Grande Terre par la Passe Centrale, les récifs sont bien visibles de part et d’autre de l’étrave. A 8 H nous mouillons par 4 m d’eau devant  l’hôpital de Poindimié.

Position : 20° 56’ 14 S – 165° 20’ 23 E. 85 milles parcourus.

Après un bon petit déjeuner, nous mettons l’annexe à l’eau et partons découvrir ce village.

Entre la plage et la route, une dame fait griller des poulets qu’elle vend aux passants. Nous poursuivons, il n’y a pas de centre de village, les constructions individuelles sont très éparses. Nous trouvons une superette et faisons quelques courses, nous sommes dimanche, les habitants font leur provision de bière et d’alcool qu’ils ne consomment pas modérément, certains consomment même sur place, sur le parking ou traversent simplement la route. Nous poursuivons notre visite un moment, mais ne rencontrant ni d’interlocuteurs ni lieux à visiter, nous rentrons à bord et décidons de poursuivre vers le nord.

Nous remontons le lagon au cap 337° sur une dizaine de milles, nous laissons la Grande passe de Touho sur tribord et nous pénétrons dans la petite baie de Touho par la petite passe de L’Est. Nous empruntons l’étroit chenal balisé, nous dépassons la mignonne marina de Balade qui se cache derrière sa digue. Il est près de 13 H lorsque nous mouillons par 5 m de fond devant le large platier qui se découvre avec le jusant.

Etant tout près de l’entrée de la marina, nous partons à la rame, pas un bruit dans la marina, nous avons l’impression qu’il n’y a pas âme qui vive. Nous accostons et débarquons par un ponton. En sortant nous saluons un gars qui répare son moteur et nous partons vers le village…

Personne, nous sommes sur une île déserte !!! Ah mais c’est que nous sommes toujours dimanche, et l’après midi en plus !

Tiens, un 4 X 4 nous croise, chacun salue amicalement de la main, nous poursuivons jusqu’à la nationale. Alors, à droite ou à gauche ?

A gauche, la mairie, allons voir. Nous lisons les informations affichées puis nous repartons dans l’autre sens !

A quelques centaines de mètres, la gendarmerie fait des contrôles, nous entamons la discussion, sur leurs actions, puis les origines de chacun, les carrières, les mutations et leur rôle dans les TOM…

Encore un Km ou deux, puis nous rebroussons chemin. Sur le haut du talus, des papayers chargés !… De l’autre côté de la route, une dame, assise sur une serviette regarde jouer ses enfants sur la plage, Phil lui demande à qui sont ces arbres, si l’on peut prendre quelques fruits. Elle nous répond que l’on peut se servir. Sitôt dit, sitôt fait. Enfin nous trouvons des fruits !

Satisfaits, nous rentrons au bateau. Sur le ponton de la marina, nous rencontrons deux voileux qui se sont installés depuis quelques années en Calédonie. Nous discutons bateau un instant, puis programme de navigation…

 

Lundi 9 juin :

 

Départ 8 H 30, nous remontons le lagon sur une quinzaine de milles au 290° et vers 11 H, nous sommes à la hauteur des grandes orgues de Hienghène. A 11 H 30, nous passons les tours de Notre Dame. Ce sont des formations karstiques ou calcaire noir aux formes très particulières qui gardent l’entrée de l’estuaire. Nous pénétrons dans la petite baie de Hienghène, nous roulons le génois et affalons la GV. Nous remontons le petit cours d’eau sinueux et peu profond jusqu’à la merveilleuse petite marina .Un centre de village l’entoure, bâtiments et toits de tôle blanc cassé, tout est propre et semble bien tenu. A midi nous mouillons devant la poste, au milieu du fleuve à quelques dizaines de mètres d’un ponton, puis nous débarquons.

Position : 20° 41’ 440 S – 164° 56’ 736 E. 20 milles parcourus

Un bar se situe près des bâtiments de la marina, plus loin, un point information réception pour le port. L’hôtesse nous renseigne sur le village et nous indique que l’on ne peut pas rester au mouillage et qu’il faut se mettre à quai ou à la marina.

Nous partons visiter le centre culturel kanak Goa Ma Bwarhat. Dans un grand parc arboré et décoré de totems de bois sculpté, plusieurs bâtiments de style traditionnel avec une couverture de palme sont agréablement disposés. On trouve un musée, une bibliothèque multimédia avec un poste Internet, une salle d’exposition, tout ceci en accès gratuit. Deux cases, un atelier de travail du bois et une sale d’artisanat féminin entourent ce pôle central.

Après une histoire très tourmentée et sanglante, le village de Jean Marie Tjibaou a retrouvé la sérénité et s’est orienté vers un développement harmonieux.

De retour, nous partons en annexe remonter le fleuve, les deux rives sont couvertes de végétation très dense. De temps à autre une barque est amarrée sur la rive, seul signe de l’existence de vie humaine.

 Lorsque nous rentrons, nous allons mettre Soleja au ponton.

 

Mardi 10 juin :

 

Avant de partir, Sol et Philippe vont faire le marché, mais ils rentrent bredouilles, ils n’ont pas trouvé de fruits.

Pendant ce temps, je nettoie le carburateur du moteur de l’annexe qui nous a fait défaut lors de notre retour hier, nous avons terminé à la pagaie. Un kanak  regarde Soleja en long et en large et m’observe du coin de l’œil. Je termine mon ouvrage avant de lui adresser la parole. Je saute à quai pour le saluer, j’apprends qu’il s’appelle Edgar... Après ses questions auxquelles je réponds évidemment, j’apprends qu’il est le chef du village de Puebo où nous avons décidé de mouiller ce soir.  

Nous repartons en savourant la descente du petit cours d’eau au ralenti. Nous prenons quelques clichés de la poule couveuse et du sphinx. Nous envoyons la GV et le génois et par un vent de travers de 15, 20 nds, nous sortons en mer entre les îlots Yé Hingen et Yégabat à plus de 7 nds.

A 10 H 30, le vent monte encore un peu et nous abattons au largue au 355°, Soleja accélère à 8,9 nœuds.

C’est une très belle navigation le long du grand récif Calnett. 

De petits  grains se succèdent nous faisant accélérer. Soudain, un énorme grain bien noir nous rattrape. Je roule le génois et sous GV seule, nous passons les 12,5 nds et l’anémomètre enregistre une survente de 51 nœuds, oui, oui, oui !!! Mais nous ne nous en sommes pas bien rendu compte.

Nous entrons dans le lagon par la passe de Puebo et entre deux platiers étroits, sur lesquels la houle déferle, nous poursuivons jusqu’au port naturel de Puebo. Position : 20° 22’ 522 S – 164° 35’ 291 E.

Déception ! La houle passe par-dessus le platier et nous ne sommes pas protégés. Je décide de changer de mouillage et nous repartons aussitôt.

Cap au 314°, pour une dizaine de milles dans le lagon et nous entrons dans le mouillage tranquille de Mahamate, tout près de Balade.Pas un mouvement, Soleja ne bouge absolument pas, une vrai marina. Evidemment, nous sommes seuls, pas un voilier. Sur la plage nous apercevons une femme « z’oreille » qui promène ses chiens, scène un peu insolite, puis un pêcheur kanak part avec sa barque : ceci semble plus cohérent dans ce lieux. Le plus cocasse serait qu’ils soient ensemble…

 Position : 20° 17’ 596 S – 164° 28’ 619 E. 28 milles parcourus.
 

Mercredi 11 juin :

Malgré le fort vent de la nuit, Soleja n’a absolument pas bougé, très bien abrité dans notre belle anse. Nous avons passé une excellente nuit.

Nous repartons à 9 H et le vent de S E 15 à 25 nœuds nous cueille tout de suite et nous remontons au nord est au largue entre 7, 9 nds. Sous un ciel gris avec grains éparses, nous effectuons une très elle navigation entre barrière de corail sur tribord et platier à bâbord.

Nous avions l’intention de visiter la baie de Pam mais nous essuyons un fort grain et sous visibilité réduite, nous passons sans nous arrêter. A vive allure, nous effectuons un slalom entre les platiers et l’immense récif de Balabio.

Vers 13 H 30, nous venons mouiller en prenant de grandes précautions, devant l’entrée du « boat pass » du nord, par 3 m d’eau.

Position : 20° 04’ 597 S – 163° 59’ 979 E. 30 milles parcourus.

Nous sommes à marée basse et nous ne pouvons pas le traverser, certains endroits sont à moins de 1 m d’eau. Nous devons absolument attendre la marée haute de demain. En attendant nous pouvons nous baigner… Mais le temps gris, les grains fréquents et le vent de 25 nds rafraîchit les ardeurs les plus tenaces !!!

Donc, lecture et musique pour les uns et rédaction pour un autre…

 

Jeudi 12 juin :

Vers 9H après une nuit ventée et bruyante par les clapotis, nous partons en annexe sur le chenal non balisé en reconnaissance. Nous sommes à mi marée. Jusqu’au 2/3 du parcours, la profondeur semble acceptable pour le passage de Soleja, plus de 2 m. Ensuite, les fonds remontent à 1 m et nous ne trouvons pas le passage, les platiers se resserrent et nous rebroussons chemin, sans succès.

 Nous devrons donc faire le tour de l’île nord Paaba et ses trois îlots Tya, Phwa et Tanlé ! Cela nous fait une boucle de plus de 15 milles.

Nous partons au moteur dès 10 H et malgré un vent de 10 à 15 nds, nous modifions notre direction et nous essuyons des grains très fréquemment.

Lorsque nous arrivons au point le plus nord et que nous revenons vers le sud, nous prenons le vent de face et il augmente de 6 nds, notre vitesse. Le clapot et les grains nous obligent à nous abriter derrière la capote et à fermer les fenêtres intermédiaires.

A 13 H 30 nous arrivons à la hauteur de la sortie du « boat pass » et à 15 H nous admirons la très belle baie de Poum.

Nous poursuivons pour mouiller dans la non moins jolie baie du croissant, déserte celle-ci. Plage de sable blanc et cocoteraie en arrière plan sur une pente régulière, ce n’est pas si mal.

Bien abrités, nous passerons une très bonne nuit dans ce petit paradis…

 

Vendredi 13 juin :

Départ 8 H 30, au moteur, nous avons encore le vent en plein dans le nez…

Nous restons dans le lagon entre le platier côtier et les îlots, nous remontons le vent et le clapot durant 4 H 30.

A 13 H nous arrivons dans la charmante petite marina de Koumac. Deux pontons et un ponton d’accueil visiteur garnissent ce plan d’eau. Comme j’ai prévenu la capitainerie de notre arrivée à la VHF, l’hôtesse nous attend sur le ponton pour prendre nos amarres, charmant accueil !

Position : 20° 34’ 824 S – 164° 16’ 452 E. 25 milles parcourus.

Soleja bien amarré et rangé, nous partons faire un tour au village. En passant devant la capitainerie, nous demandons quelques renseignements à notre hôtesse et elle nous propose de nous conduire jusqu’au village. N’est ce pas merveilleux ?

Pour changer, nous allons faire nos courses, puis un petit tour de village et nous rentrons à la marina. Après une bonne douche, nous allons voir nos boîtes sur Internet à la capitainerie. Mais le débit est tellement lent que je démissionne.

Nous partons prendre une bière pression au bar resto voisin. Bien installés sur la terrasse juste au dessus de la baie, nous nous laissons aller au farniente. Les seuls voisins de terrasse s’en sont allés et nous sommes seuls face au soleil couchant qui embrase le logon jusqu’à l’horizon… En repartant, nous discutons avec les sympathiques nouveaux propriétaires, d’anciens voileux qui se sont arrêtés pour travailler et fonder une famille. 

Ce soir nous viendrons goûter la cuisine de ce petit restaurant renommé et nous seront très satisfaits de notre choix : entrecôte garnie d’un gratin de courgettes et brocolis, suivi d’une boule de vanille sur une tarte aux pommes.

 

Samedi 14 juin :

Vers 9H30  nous quittons la marina et partons au cap 190° en direction de la passe de Koumac. Nous laissons  sur bâbord le récif de l’Infernet et le plateau Karembé sur tribord. A 10 H 30, nous penons l’option de rester dans le lagon , nous laissons la passe sur tribord et empruntons le chenal Kendec, puis nous longeons le platier et slalomons entre des îlots magnifiques, certains bordés de sable, d’autres boisés et entourés d’un large platier à fleur d’eau. .

A 15 H, nous nous engouffrons dans l’étroite chicane du récif de Chasseloup.

Il est 16 H 15, nous mouillons au fond de la baie de Chasseloup, superbe baie bordée par une plage de sable. Les abords sont aménagés, des tables de pique-nique et des parasols métalliques sont implantés sur la pelouse.

Rapidement, nous mettons l’annexe à l’eau et à la rame, nous partons à terre nous renseigner sur les visites à  effectuer. A grandes enjambées, nous nous dirigeons vers le village à trois Km. Nous sommes vite interceptés par Roger, un caldoche qui traverse la route et stoppe son camion devant nous. Il veut discuter et nous parler de sa région et de son village. Il nous propose de nous emmener le lendemain jusqu’au départ de la promenade qui monte au belvédère situé à 400 M au dessus de la mer. De là, nous pourrons voir le très célèbre cœur de Voh, photographié et rendu célèbre par Yann Arthus-Bertrand. Rendez vous est pris pour dimanche 8 H sur la plage. Nous quittons Roger et le laissons poursuivre la discussion avec un de ses amis qui nous a rejoint.

Position : 20° 57’ 950 S – 164° 39’ 430 E. 39 milles parcourus.

 

 Dimanche 15 juin :

Notre ami Roger nous attend depuis le lever du jour dans son camion, nous le rejoignons sur la plage à 8 H comme prévu.

Un jeune couple de vacanciers « métro » nous accompagne avec leur voiture. Nous voilà partis, Sol et moi dans la cabine et Phil dans la benne du camion. Nous roulons quelques Km en direction du village de Voh. Bientôt, nous quittons la route de bitume et empruntons un chemin caillouteux qui serpente au milieu d’une végétation de maquis. Sur une plateforme, Roger s’arrête, il fait monter le jeune couple dans la benne avec Philippe pour continuer, le chemin n’est plus carrossable pour leur voiture. Il devient vite une voie passablement ravinée par les pluies et praticable seulement par des engins 4 X 4 ; il attaque la pente de plus en plus raide. Nous avions chaussé nos baskets pour marcher, une heure de montée et autant de redescente, mais voilà que Roger nous emmène plus loin que nous pensions. Nous lui disons que nous voulions marcher, mais il veut poursuivre un peu pendant que le chemin le permet.

Finalement, il nous emmène jusqu’à la plate forme du belvédère. Durant l’ascension, nous étions tout absorbés par les chaos du chemin et les soubresauts du véhicule, nous avons peu profité du panorama. Mais de là, à 400 m d’altitude,  tout le lagon s’étend à nos pieds, il est 9 H du matin, le soleil donne toutes leurs couleurs aux différentes zones de profondeur, quel spectacle magnifique. Nous allons nous enivrer de ces beautés pendant près d’une heure. Roger va nous montrer ce célébrissime cœur de Voh dans la mangrove.

De retour sur la plage de Chasseloup, nous discutons un bon moment avec notre chauffeur, la séparation est difficile.

Il est 11 H 30 lorsque nous relevons l’ancre. Nous sortons du lagon par la passe de Duroc. Une grande houle bien régulière vient éclater sur la grande barrière et nous offre un spectacle étourdissant, les bleus, les verts émeraude et cette écume arrachée par le vent qui s’élève à plusieurs mètres au dessus de l’eau nous remplit d’émotion.

Nous suivons le récif de Koné puis le plateau de Koniène et il est temps de rentrer dans le lagon à nouveau pour rejoindre notre mouillage du soir. Nous prenons la passe de Pouembout et venons poser notre ancre derrière le Piton de la petite île de Kouniène. L’endroit est complètement désert, nous sommes seuls au monde !!!  

Position : 21° 08’ 900 S – 164° 49’ 260 E.  26,5 milles.

Démenti, une barque de pêcheur a traversé la baie juste avant la nuit.

 

Lundi 16 juin :

Départ à 6 H 30, après une très bonne nuit, très calme, nous repartons en direction de la passe de Pouembout pour gagner la pleine mer. Le lagon n’est pas praticable en ces lieux, il est entièrement encombré par le platier.  

Nous déjeunons durant ce moment de calme, le vent est absent tout comme hier.

Dès que nous approchons de la passe, nous avons droit au même spectacle qu’hier, la houle déferle avec violence sur la barrière et projette d’immenses gerbes d’écume blanche qui se déroulent dans un grondement d’enfer.

Nous longeons la barrière à un demi mille à l’extérieur, nous doublons les passes de Muéo et Poya et embouquons celle de Bourail. Nous remontons la baie jusqu’au fond. La houle passe par-dessus la barrière et remonte à nos côtés, je crains le pire ! La nuit risque d’être très agitée !

Je dois trouver un étroit estuaire de rivière afin d’être abrité.

Position : 20° 36’ 660 S – 165° 26’ 600 E. 57 milles parcourus.

 


 

Mardi 17 juin :

 Finalement la houle est un peu tombée et nous avons passé une bonne nuit. Nous repartons à 6 H 20 et nous déjeunons durant la traversée de la baie.

La houle est toujours là à l’extérieur et nous avons encore un super spectacle tout au long de la grande barrière ouest.

 L’enchantement dure 37 milles, jusqu’à l’entrée de la passe de Saint Vincent, à 13 H, (21° 01’ 55 S – 165° 57’ 165 E).

Nous passons entre barrière et îlots, Mathieu, Mhaoa… Puis nous nous dirigeons vers la baie de Tiaré.

Nous approchons de Nouméa et les constructions se font plus nombreuses, nous venons de dépasser un hôtel avec ses chambres paillotes.  .

Nous mouillons vers 16 H 30, cette fois-ci, une maison kanake se blottit au fond de la baie et nous entendons un peu leur groupe électrogène.

Position : 22° 10’ 188 S – 165° 16’ 956 E.  63 milles parcourus.

 

Mercredi 18 juin :

Ce matin, il fait bon, l’eau est claire, à 26°, je plonge pour inspecter la coque de Soleja : tout est en ordre, rien de particulier à signaler.

A 9 H nous partons, nous quittons cette paisible baie de Tiaré, nous tournons le récif Véni et l’îlot Hot To Ndu et nous mettons le cap sur la pointe de Nouville au 130°.

A passage, nous laissons la pointe Maa sur Bâbord, très vite, nous apercevons la ville de Nouméa et la petite passe se dessine, puis nous voyons les bouées de signalement.

Nous pénétrons dans la petite rade, le beau temps s’est installé, la ville ensoleillée éclate de tous ses atours. Nous prenons tout notre temps pour rentrer, nous faisons un petit tour dans la baie de l’Orphelinat pou voir les bateaux au mouillage et au passage nous admirons « Douce France », un cata de 43 m de long par 17 de maître bau appartenant à un belge installé à Nouméa..

Je rappelle la marina de Port Moselle pour confirmer notre arrivée dans les 10 mn à la place qu’ils nous ont attribuée : H 21.

A 11 H nous sommes amarrés.












La marina de Port Moselle

Nous allons mettre la fin de semaine  à profit pour peaufiner quelques travaux et effectuer notre avitaillement pour notre voyage aux Vanuatu. Nous reverrons Juliette et Alex deux fois avec grand plaisir. J’en profite pour les remercier de leur extrême gentillesse, ils nous ont beaucoup aidés lors de nos deux passages à Nouméa.

Albums photos:   Grande Terre  et Faune/Flore

 

Durant toute notre navigation en Nouvelle Calédonie, nous n’avons aperçu que deux voiliers au mouillage à Ouvéa et un autre dans l’extrême nord de Grande Terre près du « Boat Pass ». Dans le grand lagon de Nouméa, dimanche par grand beau, ils étaient un plus nombreux.