Samedi 4 octobre :
Ce matin, petit rangement à bord de Soléja, nous prenons notre temps, et nous voilà partis en annexe à la découverte de la marina de Bali Benoa.
Le tour du bassin d'amarrage est vite fait, Bali Marina peut abriter une vingtaine de bateaux au maximum, n'exccèdant pas une quinzaine de mètres. Sur la jetée extérieure, 4 ou 5 plus importants peuvent s'amarrer. Nous laissons l'annexe au ponton et découvrons avec plaisir le yacht club, ce havre de paix où nous allons passer de nombreux moments devant une grande bitang (bière locale qui se boit souvent en grande canette, comme en Afrique). Le lieu est agréable et convivial, on
peut avoir accès à Internet par Wifi. Nous poursuivons par le bureau de la marina pour connaître les us et coutumes des formalités. L'accueil y est fort agréable, le personnel se met en 4 pour satisfaire toutes nos demandes et quelquefois les devance.
Pour les formalités, il faudra revenir lundi, en fin de semaine les bureaux sont fermés. En attendant on peut sortir en ville et faire tout ce que l'on veut, c'est-y pas formidable des autorités comme ça ?
Le tour de reconnaissance du quartier ne nous apporte pas grand-chose sinon de localiser les différentes administrations. La marina se situe dans un fond de baie sans réelle activité.
La monnaie, le Rupiah se conjugue par milliers : 1 $ US = 1 000 Rps, 1 € = 1300 Rps. Les retraits au distributeur se font par millions.

Dimanche 5 :
Nous partons visiter la célèbre plage de Kuta, la plus belle de Bali. Située à une dizaine de Km de Bénoa. Kuta est une station balnéaire importante, à l'asiatique. Les échoppes se côtoient sans discontinuer, les rues se succèdent sans différences : artisanat, souvenirs, babioles, vêtements et autres tee-shirts.
La plage enfin ! Une belle étendue de sable clair bordée par une promenade ombragée par une rangée d'arbres et bon nombre de restaurants et hôtels.
Alors ? A droite ou à gauche ? Allez, on prend à gauche. Nous voilà partis sur la promenade en direction du sud de la plage. A l'ombre des arbres, les vendeurs de souvenirs et les masseurs de pieds, des manu-pédicures se succèdent. Ce sont des propositions permanentes.
Tout au bout de la plage, une surprise de taille nous attend. Des groupes importants en tenues traditionnelles apportent des offrandes, un orchestre de percussions gamelans, ensemble de xylophones, de timbales, de gongs,  joue à l'ombre des grands arbres, un grand recueillement nous entoure. Huit hommes portent sur leur épaule un grand palanquin de bambou vert surmonté d'une grande décoration en papier. Sur le plancher du palanquin repose un cercueil recouvert d'un linceul. Nous sommes en pleine cérémonie funéraire. Un peu en retrait, l'incinération se prépare, deux hommes en noir s'affairent autour d'une caisse de plus de 2 m de long par 1 m de large en très gros bambou, à chaque extrémité une bouteille de gaz. Bientôt, quatre hommes prélèvent le corps de son cercueil et viennent le déposer sur la grille dans la caisse de bambou, la crémation démarre au milieu des proches et des touristes qui prennent des clichés et filment jusqu'au brasier.
Nous repartons vers le centre ville sous une chaleur torride et sans un brin d'air.

Album photos : Bali 


Lundi 6 octobre :
Ce matin il faut faire les formalités, passer dans quatre bureau différents, bien sûr, pas aux mêmes adresses, puis revenir dans le premier, le Harbour Master pour valider le tout. Deux bonnes heures nous seront nécessaire, cela vaut bien une bonne bière au yacht club, où nous retrouvons Martin de nationalité allemande qui navigue seul sur « Just do it ». Nous l'avions déjà rencontré à Port Moresby il y a un mois.
La marina nous ayant trouvé une place, nous venons amarrer Soléja au ponton intérieur, à côté de « Shiga III » sur lequel naviguent Pascal et Stéphanie, skippeur et hôtesse professionnels. Ils ont exercé trois ans en Polynésie et pensent trouver du travail en Malaisie, à Langkawi, un centre important de navigation charter.
Nous rencontrons également Jean qui répare son voilier démâté en décembre dans une fin de cyclone.

Cette semaine, Soléja change d'équipage, Claire s'en va visiter l'île de Bali avant de rentrer en France, Sol et sa sœur Gene prennent la relève.  (Lire les impressions de Claire)
Après une journée pour prendre connaissance des lieux, aller voir la plage de Kuta et ses surfeurs, les visites ont pu commencer.
Nous sommes partis trois jours à Ubud, un très joli village, un peu défiguré par le tourisme et ses interminables magasins souvenirs gadgets. La première journée est consacrée à la visite de temples, du musée et du palais et du marché traditionnel, le soir nous assistons à un spectacle de danse « Kecak » ou dense du singe très coloré, donné par une troupe de 80 acteurs et danseurs : un très bon moment.
Pour la nuit, nous avons trouvé des chambres chez l'habitant ou « losmen », avec tout le confort. En fait nous étions dans de petites maisons au soubassement en brique et aux murs de bambous tressés, extérieur et intérieur du plus bel effet. L'air passant légèrement au travers des murs assure un effet de climatisation.
Le lendemain, départ à 3 H du matin pour le mont Batur à 1710 m d'altitude, 1 H 30 de voiture et 2 H de marche de montée, pour avoir le privilège d'assister au lever de soleil sur les îles de Lombok et Bali. Ensuite promenade sur les pentes du mont Agung, 3140 m, visite de la caldera et des dernières coulées de lave qui ont emporté une partie du village fin des années 26. Le reste de l'après midi est consacré à la flânerie dans Ubud.
Nous exposons notre projet du jour suivant à notre hôte qui nous propose de nous guider comme aujourd'hui en prenant une voiture avec chauffeur.
Affaire conclue, nous partons à 8 H pour une grande boucle dans Dans l'est de l'île. Nous commençons par Goa-Gayah et le site du temple des éléphants découvert en 1923 avec sa grotte-temple et ses immenses bains dégagés seulement en 1954. Nous poursuivons par le grand mur gravé: « Yeh-Puluh » de 2 m de haut par 25 de long, comportant des représentations de Ganesh. Ces deux sites se  situent dans un cadre magnifique au cour des rizières verdoyantes.
Direction le sud, vers la côte à travers des forêts, des vallons et des collines, puis ce sont à nouveau les rizières sur les
pentes en terrasses qui épousent le relief : splendide panorama dont on ne se lasse pas inspirant la paix et le repos.
Nous faisons une halte à Tirta Gangga, aux « Royal Pools », une série de bassins se déversant les uns dans les autres dans un cadre de verdure avant Amed, à la po inte Est de l'île où l'on extrait le sel de la mer en faisant évaporer l'eau de la saumure dans des troncs de palmier sur la plage. Il est déjà 13 H et nos estomacs crient famine. Notre guide nous emmène dans un restaurant gastronomique, à flanc de montagne, au cour des rizières en terrasses où l'on va se rassasier de cuisine locale pour 10 €  les deux repas, Bitangs comprises.
Sur la route du retour, nous faisons un arrêt à « Padang Bay »  et à « Kusamba », pour vérifier d'éventuelles possibilités de mouillages, puis nous revenons sur la seconde plage célèbre de Bali, Sanur. Sur le sable des dizaines de pirogues à voile multicolores attendent le touriste pour une promenade vers l'île « Nusa Penida ». Nous sommes dimanche et les balinais viennent en grand nombre se rafraîchir en bord de mer. Des rues entières sont consacrées aux parkings à moto, surprenant spectacle.
Nous rentrons de nuit à « Bali marina  Yacht Club » où nous retrouvons Claire venue nous faire coucou avant de regagner la France. Nous passons une dernière soirée ensemble.

Il nous faut deux jours pour faire l'avitaillement, les pleins de tous les réservoirs, eau, fuel et les formalités de départ. Oui, ici il faut les faire dans chaque port, la joie.
 

Album photos : Bali Centre 

Album photos : Bali Ubud 


Mercredi 15 octobre :
Nous démarrons tôt, 6 H pour bénéficier de la marée montante et avoir un minimum de courant défavorable. Nous partons juste devant Shiga III, avec qui nous allons faire routes parallèles durant quelques jours. Nous empruntons la passe de jour cette fois-ci, nous enchaînons les bouées rouges et vertes avec attention en les tournant large, le platier les déborde et nous sommes à mi marée alors gare !
Nous remontons le long de la côte Sud Est au près avec un léger vent de Sud Est qui ne dépassera pas les 10 nds en apparent, passons « Padang Bay » vers 10 H 30, nous avons jusqu'à 3 nds de courant contraire, le détroit est toujours déversant et il peut atteindre 6, voire 7 nds en marée descendante. Sur chaque plage de sable, les pirogues bien alignées attendent le touriste.
 En début d'après midi, sans vent, nous doublons la pointe rocheuse à l'Est de Bali et l'île Gili Selang et mettons de l'Ouest dans notre route. Vers 15 H 30 nous mouillons à
Amed par 10 m de fond devant la plage et ses rangées de pirogues multicolores. Shiga III nous rejoint bientôt pour la fin d'après midi et son apéro.
Position : 8° 20' S - 115° 38' 71 E, 53 milles au moteur.

Jeudi 16 octobre :
Départ à 8 H vers la pointe  Nord de Bali, « Bungkulan », nous avons encore un courant négatif  de plus d'un nd. Un petit Sud Est de 10 nds au largue, soulage Yan jusqu'au environ de midi. Puis il s'affaiblit en passant au Nord Ouest.
Nous passons « Bungkulan » en milieu d'après midi et poursuivons vers Singarajia.
Il est déjà 18 H et le jour tombe lorsque nous mouillons sur la plage de «
Pemukus » par 5 m d'eau, devant des hôtels et des rangées de pirogues.
Position : 8° 10' 80 S - 114°58' 18 E, 58 milles parcourus.

Vendredi 17 octobre :
Aujourd'hui, petite nav, nous partons vers 9 H 30 pour le petit port de « Celukanawang » où nous arrivons vers midi. Le mouillage s'avère très délicat, le fond de dalle roc heuse n'accroche pas et l'exiguïté des lieux me font opter pour un amarrage délicat entre deux poteaux près des bateaux de fret. Je dois descendre à quai pour frapper la première amarre et reculer jusqu'au poteau pour frapper la seconde, il me faut plusieurs manœuvres pour conclure. Soléja installé, Shiga III peut
venir se mettre à couple.
Position : 8° 11' 20 S - 114° 50' 190 E. «
Celukanawang ».
Nous partons tous quatre au village et mangeons dans un minuscule «restaurant » un plat complet : riz, légumes divers œuf et sauce. La bière coûte trois fois le prix du repas ! Après une petite balade sous une chaleur écrasante, sur la route nous achetons des mangues à une grand-mère et rentrons à bord. Nos voiliers sont l'attraction du village, sur le quai s'est amassé un attroupement qui va rester jusqu'à tard dans la nuit.
Vers minuit : boum, boum, des pas sur le pont ! Je sors et me trouve nez à nez avec deux individus qui sont venus en pirogue. Ils se disent de l'autorité maritime et me demandent mon permis de navigation et mes passeports. Avant d'obtempérer, je leur demande de voir leur badge prouvant ce qu'ils prétendent. Cela calme un peu leurs ardeurs.
Je leur montre mon permis de croisière et la liste de l'équipage, mais je refuse de les leur confier pour des photocopies. Ils vont photographier tous nos documents avec leur téléphone portable !
Ils me demandent de revenir le lendemain, j'accepte. Belle animation pour notre dernière nuit sur l'île de Bali.


Samedi 18 octobre :
Nous partons dès 6 H, avant le passage éventuel des lascars de la veille. Moteur jusqu'à midi, puis le vent arrive progressivement de 10 nds vers 10 H 30, il va monter à plus de 20 nds au largue vers midi.
Ouf, enfin nous naviguons à la voile, Soléja s'en trouve tout ragaillardi ! Yan peut se reposer un peu.
Passé 14 H, le vent retombe progressivement.
Vers 17 H 30 nous mouillons à « Malatakan » au milieu de nombreux pièges à poissons, dans 3 m d'eau sur fond de vase. Bientôt le vent de Sud Est se lève et la mer rentre dans cette baie ouverte, les vagues se forment et nous font danser. L'ancre de Shiga III chasse, Pascal va devoir mouiller trois fois de suite et mettre toute sa chaîne en ajoutant 20 m de bout avant de tenir.
Position : 7° 41' 57 S - 113° 55' 60 E. 73 milles parcourus, vent max 27 nds, vitesse maxi 7,5 nds.

Dimanche 19 octobre :
Au matin, calme plat, nous repartons dès 6 H au moteur en direction de Surabaya. Vers 11 H je peux envoyer la G V et à 13 H le génois. Le vent vient au Sud Est et monte progressivement. Il atteint 20 nds vers 16 H, Soléja passe les 7,5 nds. Nous allons naviguer à la voile deux jours de suite. Hourra !!!
Le soleil est déjà tombé lorsque nous trouvons notre abri pour la nuit au Sud de « Surabaya » : « Kalisan », au milieu de constructions en bambou pour la pêche de nuit au carrelet. Nous jetons l'ancre dans 3 m d'eau.
Position : 6° 53' 980 S - 112° 30' 128 E. 70 milles parcourus, vent maxi 25 nds, vitesse maxi 7,5 nds.

Lundi 20 octobre :
Nous avons eu une nuit rouleuse jusqu'au petit matin. A 6 H nous levons l'ancre et repartons sur une mer d'huile en slalomant parmi les innombrables constructions de bambou. Vers 9 H, nous entrons dans le chenal de « Surabaya », nous rencontrons de plus en plus de
bateaux de commerce, cargos et pétroliers de toutes les tailles faisant route ou à l'ancre. A 11 H je peux enfin envoyer la toile, un petit vent d'Est se lève et soulage Yan. Tiens, un pont est en construction, il reliera «Surabaya », grand port de Java à l'île « Madura », bien entendu, il n'est pas encore indiqué sur les cartes. La densité des bateaux augmente à l'approche du grand port de « Surabaya » et nous devons nous frayer un chemin parmi eux. J'ai pu mettre Yan au repos et à la voile, c'est un exercice très intéressant. En remontant la dernière branche du grand S du chenal, le nombre des bateaux diminue progressivement. De temps à autre un énorme tanker nous dépasse en pleine accélération à une dizaine de mètres en nous faisant danser un peu, pendant ce temps, un autre nous croise dans les même conditions. C'est une traversée active et tonique !
Vers 13 H, sur la fin du chenal nous devons contourner un large platier « Teng Barat » avant de mettre de l'est dans notre cap.
En fin d'après midi, nous devons éviter une grande plate forme pétrolière au cap « Pangkah » pour pénétrer au fond de la baie jusqu'au village de « Kaklak ». Là encore les constructions de bambou garnissent la baie dans des fonds de moins de dix mètres. Nous progressons au moteur dans une eau très boueuse qui ne laisse rien discerner, comme partout sur les côtes Nord et Est de Java. A 17 H 15, nous touchons un banc de sable : rien le temps de faire, nous sommes échoués ! Nous nous sortons de ce pas en envoyant toute la toile en travers du vent pour faire gîter un peu Soléja, Yan fait le reste.
Il fait presque nuit lorsque nous mouillons.
Shiga III appelle à la VHF, il n'a plus de  moteur, il arrive à la voile et me demande par où je suis passé dans le labyrinthe de bambou. Il emprunte notre trace et  nous rejoint en se dirigeant sur nos feux.
L'eau ne bouge pas du tout et nous passons une très bonne nuit parmi les cabanes de bambou.
Position : 6° 53' 980 S - 112° 30' 128 E : "Kaklak", 55 miles parcourus.

Mardi 21 octobre :
Aujourd'hui pas de navigation, nous visitons le petit village. Pascal part acheter du fuel et trouver un filtre à gasoil pour son moteur.
Vers 13 H, alors que nous déambulons dans les rues du village en prenant quantité de clichés et suivis par toute une cohorte d'enfants, un orage clate. Evidemment lorsque nous sommes partis le beau temps régnait, le ciel était au bleu et nous avons laissé les hublots ouverts.
En quatrième vitesse nous rejoignons l'annexe, le vent souffle contre nous, nous devons tirer notre frêle esquif sur une bonne distance pour avoir suffisamment d'eau et pouvoir mettre le moteur. Plein gaz, nous embarquons de l'eau dans les vagues et nous arrivons trempés tant par la pluie que par l'eau de mer.
Nous allons essuyer trois grains dans l'après midi, notre visite aura tourné court.
A l'apéro, Pascal et Steph nous content leur journée. Ils sont partis à « Surabaya » en voiture pour chercher le filtre, après maintes péripéties qui ont occupé toute leur journée, ils n'ont pu trouver que le carburant et des vivres frais qu'un pêcheur vient leur livrer à bord.

Mercredi 22 octobre :
Départ 6 H 15, comme à l'accoutumée, la matinée s'écoule sans vent, celui-ci ne se lève qu'à partir de midi et très progressivement. Du Sud-Est, il monte jusqu'à 15, 20 nds et retombe au coucher du soleil.
L'après midi peut se dérouler sous voile sur une mer agréable, peu agitée. Par contre, pas question de baignade, l'eau n'est pas engageante, aussi boueuse qu'un torrent en crue.
Nous avons bien navigué, le vent a gardé un bon niveau et nous arrivons à « Lasen » vers 18 H 30 pour mouiller.
Position : 6° 39' 134 S - 111° 27' 649 E. 70 miles parcourus.

Jeudi 23 octobre:
 6 H 20 nous remontons l'ancre. Belle mer, bonne visibilité, le baro à 1013 Hpa, nous mettons le cap au 263° au moteur bien sûr !
Midi, le Sud Est se lève et nous permet de passer les îles « Mandalika » sous voile, (6° 23' 30 S - 110° 5' 30 E).
Une bonne demi journée de voile et nous voilà à « Jepara » pour la nuit, (6° 45' 23 S - 110° 33' 43 E).
Nous avons parcouru 73  milles

Vendredi 24 octobre :
Petite étape aujourd'hui pour arriver à « Semarang », grand port de commerce et seconde ville « d'Indonésie ». Nous arrivons vers midi, nous n'avons que peu de renseignements VHF. Pascal essaie d'appeler la capitainerie à plusieurs reprises mais personne ne répond. Un ferry nous dépasse dans le chenal principal, nous
restons en dehors pour ne pas gêner la circulation commerciale.
Nous embouquons un long chenal étroit et je trouve enfin un bout de quai pour amarrer Soléja. C'est plus que douteux et Sol émet déjà des  réserves quant à la sécurité des lieux.
Shiga III arrive bientôt et veut se mettre à couple, mais hélas, il talonne et doit rebrousser chemin. Sur la rive d'en face il trouve une petite place, juste devant la police du port. Nous venons à leur couple. Sol est soulagée. Nous serons plus tranquilles peut-être..?
Nous allons rester plusieurs jours à « Semarang » car nous voulons visiter les temples de Burubudur et de Yojakarta.



 

  Album photos : Java Semarang